Devoir de Philosophie

La philosophie de Platon

Publié le 22/03/2015

Extrait du document

philosophie
C'est en Grande Grèce qu'il se familiarise avec tes pythagoriciens qui y tiennent une école, et il semble qu'il leur a emprunté beaucoup car Aristote n'hésite pas à dire de lui qu'il est un pythagoricien.
 
Mais surtout, en Sicile, Platon fait la connaissance de Dion, neveu du tyran Denys de Syracuse.
 
La solution qu'il va apporter n'est pas de nature physique, à l'inverse d'autres successeurs de Parménide comme Démocrite, l'inventeur de la notion d'atome, dont on ne parlera pas ici, mais métaphysique.
 
On voit que se pose, pour Socrate, le problème parménidien de l'accord entre l'expression de l'objet sous forme de langage, le mot «piété« par exemple, et sa manifestation, les multiples formes de la piété et le rapport entre elles, ce qui fait que l'homme désigne tel ou tel acte par le terme de «piété«.
 
Mais Socrate, dans ces premiers dialogues platoniciens, se montre incapable de parvenir à l'idée elle-même, à l'essence qui permet de réunir la diversité des manifestations.
 
Platon va s'inspirer des méthodes mathématiques pour théoriser l'existence d'idées comme essences des choses.
 
Elles remontent du conditionné à la condition en cherchant à établir un rapport consécutif logique entre deux propositions.
 
Dans le Ménon, Socrate déclare qu'elle consiste à «poser par hypothèse la formule que je jugerai être la plus solide, puis de poser comme vrai ce qui s'accordera avec cette formule et comme non-vrai ce qui ne s'accordera pas avec elle«.
 
Attachés face à un mur depuis leur enfance, ils ne peuvent même pas se retourner.
 
Or, derrière eux, est allumé un feu devant lequel des marionnettistes font passer des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre ou en bois, qui projettent leurs ombres déformées sur le mur que regardent les prisonniers.
 
est la position du philosophe qui se libère des représentations communes pour parvenir à ta réalité et la vérité de la connaissance.
 
Mais si l'ancien prisonnier retourne auprès de ceux qui furent ses compagnons d'infortune et qu'il tente de les persuader que ce qu'ils voient sur le mur ne sont que des ombres d'objets sans réalité, il sera bien mal reçu et il est probable que s'il tente de les délier, ils le tueront.
 
Le jeune esclave commence par doubler le côté du carré, mais ceci conduit à quadrupler l'aire du carré.
 
Aidé par les questions de Socrate, qui ne lui donne à aucun moment la solution, il découvre que le carré double d'un autre est celui que l'on construit sur la diagonale.
 
L'esclave retrouve donc, du moins en partie, le théorème de Pythagore, qu'il n'a jamais appris.
 
Mais de quoi nous souvenons-nous et pourquoi?
 
C'est par un mythe que Platon répond à cette interrogation, dans le Phèdre.
 
Avant de s'incarner dans les corps, elle a suivi les dieux dans les cieux et elle a eu la vision des idées : l'essence de la justice, de la tempérance, etc.
 
Ce sont des réalités «sans couleur ni forme« d'où toutes les choses tirent leur existence.
 
Certaines âmes voient mieux que d'autres ces réalités ultimes, car le char qu'elles conduisent est plus ou moins facile à conduire sur la route qu'elles suivent, selon que les passions, comme la colère, le désir ou l'ambition, sont plus ou moins bien domestiquées.
 
Les âmes, une fois ce voyage céleste accompli, s'incarnent, et le souvenir de cette vision s'estompe.
 
Si elles sont bien cultivées par la philosophie, elles pourront se remémorer ce qu'elles ont vu.
 
Mais, une fois incarnées, quel chemin doivent-elles suivre sur la route de la philosophie?
 
Dans le Banquet, Socrate rapporte le mythe d'Eros, l'Amour, qui est le guide vers la connaissance.
 
Eros, fils de Poros, la Richesse et de Pénia, la Pauvreté, toujours en manque, comme sa mère, et animé du désir de la richesse qu'il tient de son père, symbolise le philosophe.
 
Eros s'éprend de la beauté, qu'il désire atteindre, ayant l'idée de cette richesse du Beau, et cet élan vers le beau est celui-là même qui saisit l'âme du philosophe et l'entraîne vers l'essence du Beau.
 
Sous une première forme, la plus courante, Eros est l'amour d'un beau corps et il pousse à l'engendrement sexuel.
 
Il permet de parvenir à l'Etre par l'enthousiasme.
 
Mais il représente aussi clairement un aspect particulier de la philosophie de Platon, qu'il a certainement hérité de Socrate.
 
La contradiction entre l'érotique de la connaissance, qui est le désir du beau, et la théorie esthétique chez Platon tient au fait que l'émotion devant la beauté est provoquée par un objet de la nature, un corps en particulier, et non un artefact humain.
 
Ils parlent également mal des dieux, qu'ils présentent comme des meurtriers, des adultères, etc.
 
Aussi les poètes sont-ils chassés de la cité idéale, bien que Socrate insiste plusieurs fois sur l'émotion que provoque en lui la lecture de la poésie et en particulier celle d'Homère.
 
On se souvient que Parménide avait proposé deux sortes de langages différents pour rendre compte de l'Etre, le discours logique, et pour rendre compte de la multiplicité en mouvement de l'existence, le mythe cosmogonique.
 
Le dialogue permet la mise en place de la méthode dialectique : Socrate demande à celui qu'il interroge de lui donner une définition de tel ou tel concept.
 
Ainsi Charmide, dans le dialogue qui porte son nom, déclare que ta sagesse consiste à agir avec «ordre et lenteur«.
 
Mais comme il reconnaît que la sagesse est belle et que la rapidité caractérise la beauté, il se trouve en contradiction avec lui-même.
 
Il est alors nécessaire pour l'interlocuteur de trouver une autre définition.
 

philosophie

« De retour de son premier voyage, Platon fonde une école de philoso­ phie, sous forme d'organisation religieuse sur un terrain dédié au héros Académos, qui donna son nom à la nouvelle institution, Académie.

Au­ dessus de l'entrée, dit-on, se trouvait une inscription, déclarant:« Nul n'entre ici s'il n'est géomètre.

» Il y dispense son enseignement, sous une forme que nous ignorons mais qui était sans doute orale.

Parmi ses illustres élèves, il a compté, en particulier, Aristote.

Il meurt en 348, avec, rapporte la tradition, une édition des pièces comiques d'Aristophane près de lui.

Œuvre L'œuvre de Platon peut être divisée en trois grandes périodes.

Nous n'indiquons ici que les ouvrages principaux.

Un certain nombre de dialogues, dits aporétiques parce qu'ils ne par­ viennent pas à définir leur objet, sont généralement estimés avoir été écrits avant la mort de Socrate ou peu après.

Il s'agit, entre autres, de Lachès, Charmide, lysis et Ion.

D'autres dialogues, qui se rapportent à la mort de Socrate, sont également datés de cette première période : Apologie de Socrate, Criton.

De la maturité, sont datés les très importants dialogues que sont Gorgias, la République, qui portent sur la politique ; fvfénon, sur les conditions du savoir; Phédon, sur l'immortalité de l'âme, le Banquet, sur le rôle de l'amour dans la connaissance.

Une autre série de dialogues porte sur la science et la dialectique : Théétète, Parménide, le Sophiste et le Politique.

Parmi les dernières œuvres, on compte le Timée, qui explique la forma­ tion du monde, et les Lois, où Platon revient à la politique.

Position philosophique de Platon Platon se situe dans la lignée du problème parménidien de l'Etre.

La solution qu'il va apporter n'est pas de nature physique, à l'inverse d'au­ tres successeurs de Parménide comme Démocrite, l'inventeur de la notion d'atome, dont on ne parlera pas ici, mais métaphysique.

Elle est une théorie qui permet de penser le lien entre la multiplicité passagère des choses plongées dans le devenir et l'immobilité de l'Etre lui-même, tel que Parménide en a défini les attributs.

- 28 -. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles