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LA PHILOSOPHIE CARTESIENNE.

Publié le 30/08/2009

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Le doute naturel consiste à douter de ce qui nest pas évident. Le doute hyperbolique nous ramène à lévidence. La règle est de considérer comme faux le douteux. Doù lobjection de Gassendi et de Leibniz qui pensent quil nest pas en notre pouvoir de changer la façon dont les choses nous apparaissent, cela suppose une volonté de voir au-delà, elle est donc absolue. Cela est refusé par certains philosophes. Cela suppose lélimination du vraisemblable. Cest un système à deux valeurs, le certain et le faux. Nous avons un degré certain de progression vers la vérité, le vraisemblable pour Leibniz, le semblable relève du calcul précis; Il faut sans cesse trouver des raisons de douter.

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« Le t7e siècle : la philosophie cartésienne INTRODUCTION A.

La crise économique et politique Le 17e siècle est l'époque d'une crise globale, touchant tous les secteurs de la vie humaine et frappant l'Europe dans son entier.

Une crise économique d'une grande ampleur affecte le monde occidental, avec baisse des salai­ res, chômage et famine : tous ces facteurs contribuent à un état permanent d'instabilité.

Dans tous les pays d'Europe occidentale, les mêmes problèmes se posent et, malgré toutes les mesures prises, la pauvreté augmente.

La crise politique n'est pas moins vive.

En France, des groupes de pression mettent l'État en péril et, parfois, pro­ vinces et villes se soulèvent.

En Angleterre, le Parlement entre en conflit avec le roi.

B.

La crise de la connaissance Mais la crise culturelle n'est pas moindre :crise de la sen­ sibilité qui aboutit à l'art baroque dans son exubérance, crise morale et religieuse, et, enfin, crise de la connais­ sance.

La science porte en effet au 17e siècle des coups très durs contre le système des aristotéliciens et des scolasti­ ques aui expliquaient le réel par des forces non constata- 66. »

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