La philosophie a-t-elle encore sa place dans le monde ?
Publié le 28/02/2004
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Face aux angoisses de l'éloque, la philosophie est nécessaire. Par son pouvoir critique, la philosophie doit contrebalancer la toute-puissance de la société technocratique. MAIS, la science peut tout expliquer, la philosophie n'a plus sa place dans le monde moderne. Le philosophe vit dans un monde idéal et théorique, alors que le monde contemporain a besoin de certitudes et d'efficacité. Faire de la philosophie est une activité vaine et futile.

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b) Les sciences de l'esprit (psychologie) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure toutjugement de valeur (bien et mal).Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes.
Conclusion générale : de telles sciences ne se préoccupent pas du sens des choses.
Or c'est le sens ou l'absence de sens de son existence qui importe le plus à l'homme.
HUSSERL : LES SCIENCES IGNORENT LE SENS DE L'EXISTENCE
Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Telles sont les questions que les hommes se posent.La science peut-elle y répondre ? Elle y prétend dans une certaine mesure.
Mais ses réponses ne sont pascelles que nous attendons vraiment, car se prononçant uniquement sur des faits, la science se tait sur ce quiest au coeur de nos interrogations, le sens de notre existence.
ordre des idées
1) Idée centrale : Des sciences qui ne s'attachent qu'aux faits (les sciences positives) ne peuvent répondreaux questions essentielles et angoissantes qui se posent à l'homme.
2) Explicationa) Les sciences des corps (physique, biologie, etc.) ignorent tout ce qui est subjectif (qui appartient au sujeten tant que conscience).
Or, l'homme est avant tout un sujet conscient et libre, qui se donne et donne aumonde une « forme de raison », un sens, dont ces sciences ne se préoccupent pas.
b) Les sciences de l'esprit(psychologie) prétendent, au nom précisément de leur scientificité, exclure tout jugement de valeur (bien etmal).Elles ne peuvent donc pas non plus éclairer l'homme sur la valeur de ses actes.
3) Conclusion générale : de telles sciences ne se préoccupent pas du sens des choses.
Or c'est le sens oul'absence de sens de son existence qui importe le plus à l'homme.
La philosophie permet de prendre du reculLa science découpe en tranches de plus en plus spécialisées et étroites la totalité du réel.
La philosophie, elle,se présente non pas comme une tentative d'explication théorique du monde, mais comme une pédagogielibératrice, un désir d'agir sur les actes et la pratique pour accomplir le dessein de la sagesse: le bonheur etl'accomplissement total de l'homme dans toute ses dimensions.
Philo et sagesse«Ce qui donne le plus à penser dans notre temps est que nous nepensons pas encore.» (Heidegger) Il appartient donc à la philosophie denotre époque de proposer une sagesse qui permette à l'homme dedépasser les modèles imposés par une société technocratique etrobotisée contraire au bonheur et à la destinée humaine.
Le doute, lacritique, l'éveil de la conscience et le jugement moral se doivent doncde montrer le vrai visage des nouvelles idéologies.
Schopenhauer et le besoin métaphysique de l'humanité.
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