La perception de l’étendue. PLAN.

« LA JJP'SERTATLON PH1LUOPH1QUE Iii 2e partie.

- Apporte-t-elle aussi, immédiatement, la trotçième dimension (Berkeley) ? .1.

- Les jeunes animaux perçoivent le monde en pro- fcrtdcur B.

- les tenues en/ants aussi : ils ne voient pas la dis- tance, mais ils voient à distance.

C.

- On peut expliquer, même dans cette hypothèse, les erreurs des jeunes enfants et des aveugles-nés récem- ment opérés'.

3e partie.

A.

- L'aveugle-né perçoit l'étendue à l'aide du toucher aidé par l'ouïe.

B.

- Il parait y avoir incompatibilité entre l'étendue visuelle du voyant et l'étendue tactile de l'aveugle-né 2 .

40 partie.

- L'analyse précédente justilie, en ce qui concerne l'étendue, la thèse nativistique la sensation visuelle, et même toutes les sensations, sont immédiate- ment accompagnées d'une certaine volurninosiié (James) 3 .

5e partie.

- Mais en ce qui concerne l'appréciation des distances, c'est la thèse génétique qui l'emporte.

Cette appré- ciation est le résultat d'une opération intellectuelle qui commence dans l'enfance et se continue jusque dans l'âge adulte.

Cette appréciation utilise A.

- des données physiologiques t t Ils.

M., pp.

302-305 pp.

320-322.

2.

Ps.M., pp.

303-308.

3.

Ps.

M., p.

308 ; p.

323.

Ajoutons ici cette considération impor- tante que notre corps se sent immédiatement situé dans un milieu trois dimensions ; que la symétrie de notre corps permet de connaître immédiatement le haut et le bas, le droite et la gauche, l'avant et l'arrière; que les nécessités de l'action amènent aussi à dégager ces données : le bas, direction vers laquelle nous entraîne la pesanteur; l'avant, direction de la tendance, du désir, de la proie (espace physio- logique de M*cu).. »