La Pensée Peut-Elle Être Collective ?
Publié le 19/09/2012
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Nous pouvons alors nous demander comment se forment ces communautés, comment se rencontrent tout ses individus qui la compose. En réponse à cela, Gustave Le Bon, anthropologue, psychologue social, sociologue et médecin français du XIX et XX° siècles, utilise le terme de foule pour décrire se rassemblement d'individu. Il définit la foule en ces termes : «Une réunion d'individus quelconques, quels que soient leur nationalité, leur profession ou leur sexe, quels que soient aussi les hasards qui les rassemblent «*1. Le Bon nous dis alors que lorsque se rassemblement à lieu, il « se forme une âme collective, transitoire sans doute, mais présentant des caractères très nets. La collectivité devient alors ce que, faute d'une expression meilleure, j'appellerai une foule organisée, ou, si l'on préfère, une foule psychologique. Elle forme un seul être et se trouve soumise à la loi de l'unité mentale des foules. «*1. Cette idée d'une foule organisé dans laquelle
se forme une âme collective soumise à la loi de l'unité mentale est défini par le terme « conscience collective «. Ce terme à d'abord été utilisé par le sociologue Emile Durkheim puis il fut employé par d'autre sociologue. Par définition La notion de conscience collective se rapporte aux croyances et comportements partagés dans une collectivité et fonctionnant comme une force séparée et généralement dominante par rapport à la conscience individuelle. Selon cette théorie, une société, une nation, un groupe constituerait une entité se comportant comme un individu global. Nous pouvons voir par ces quelques citations et définitions que les communautés formées portent une âme commune amenant tout les individus malgré leur différences à s'unifier pour ne former qu'un seul être.
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