La pensée et le mouvant - Bergson: la vérité - « nous appelons vraie toute affirmation qui, en nous dirigeant à travers la réalité mouvante, nous donne prise sur elle et nous place dans de meilleures conditions pour agir. »
Publié le 25/03/2012
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Dans l'extrait étudie de Henri Bergson extrait de livre « La pensée et le mouvant « il est question de la vérité. La vérité qui est définie comme l'accord d'une idée et son objet ainsi le discours vrai est celui qui traduit avec une parfaite adéquation la réalité. L'extrait du texte de Bergson s'ouvre sur une phrase au conditionnel qui situe la vérité comme déposée dans les faits, et que notre science serait l'outil qui irait l'y chercher, malgré que Bergson juge cette opinion naturelle, car il est naturel à l'esprit humain de chercher la vérité, il la remet en cause en la plaçant en qualité de « fil conducteur « qui nous donnerait une emprise sur la réalité. Cette remise en question nous amené à nous demander si la vérité est telle que nous la percevons ou si elle existe comme une ontologie logique indépendante de notre conception ?
Bergson nous répond « nous appelons vraie toute affirmation qui, en nous dirigeant à travers la réalité mouvante, nous donne prise sur elle et nous place dans de meilleures conditions pour agir. « Ainsi selon lui la vérité serait un ensemble d'affirmations, humaines, qui formeraient une sorte de « fil conducteur « qui nous donnerais la possibilité d'agir, d'anticiper, modeler ce qu'il nomme lui-même « la réalité mouvant «.
Dans un premier temps Bergson nous présente une opinion qu'il choisit de d'exprimer au conditionnel car à la ligne 6 il la révoque en introduisant une remise en cause de ce qu'apporte L'expérience, vue comme un flux de phénomènes, puis l'auteur nous présente sa propre opinion que j'opposerais a l'allégorie de la caverne de Platon.
«
vérité et régirais les faits eux même.
Ce concept est naturel.
Le caractère naturel de cette conception de la vérité, est je pense dû à la nature même de l'esprit humain qui préfère cereprésenter la réalité comme « un tout parfaitement cohérent » et que ce tout ne serait, a contrario de ce que pense Bergson,pas mouvant car il s'agit de quelque chose de rassurant pour l'homme, qui matérialise sa science comme outil pour exploré saréalité, cette armature qu'il croit logique.
Dans sa deuxième partie Bergson remet en cause la conception de la vérité grâce à l'expérience.
Selon lui L'expérience nenous montre pas du tout la réalité et ses lois comme un tout logique.
Où est la logique dans le fait de croire en l'attractiongravitationnel ? Un objet avec une masse très important exercerait une force invisible sur un autre ? Pourtant je ne le senspas et je ne vois pas d'objets ce déplaçant vers moi grâce à une attraction.
Mais c'est l'interprétation que l'on en ( ) a qui enfait une logique, une loi.
Pour appuyer cela je citerais Albert Einstein qui nous dit que « La connaissance s'acquiert parl'expérience, tout le reste n'est que de l'information.
» la science, ou connaissance est donc basée sur l'expérience.
Ce que l'auteur dit à propos du flux de phénomène se vérifie, en effet l'affirmation qui dit que la terre exerce une force surnous a était vérifié : deux objets placés dans un milieu vide, sans air, s'ils ont la même masse pour une distance de chuteégale le temps de leur chut sera le même, différents si leurs masses sont différentes.
Dès lors cette affirmation est vraie carelle nous sert à prévoir les phénomènes d'attractions.
La vérité est définie par Bergson comme un fil conducteur.
C'est donc qu'elle nous permet de passer d'expériencesanciennes aux nouvelles expériences, de l'attraction gravitationnel a la mise en place des satellites artificiels ou de ladécouverte de l'énergie sombre.
Cette définition remet en cause la vérité.
La nouvelle définition de vérité selon Bergson fait de celle-ci non plus un but recherché mais un moyen d'agir sur la réalité.Mais la réalité étant mouvante notre vérité l'est aussi prenons notre outil véritable qu'est la science, celle qui nous permetd'affirme des choses, qui nous donne une petite emprise sur la réalité combien de fois le monde scientifique c'est vubouleverser ? Changer du tout au tout, pour exemple l'évolution de la physique : passer de la physique empirique à laphysique moderne grâce à la théorie de la relativité puis l'apparition de la mécanique quantique.
Bergson décrit une vérité relative, elle dépendrait de notre expérience et serait donc pas en tout point objective, elleprésente donc des failles, des paradoxes du fait de sa dépendance au « contact » qui dit que les choses sont vraiment tellesqu'elles nous apparaissent.
Une vérité absolue n'est-elle pas plus adéquation a la réalité ? Selon Bergson la vérité est notre vérité, elle dépendrait donc de nous.
Mais une vérité relative présente des paradoxes.
Ici lefil conducteur qu'est la vérité s'appuie sur le flux de phénomènes que nous amène l'expérience.
Et si nous étions leprisonnier de la caverne de Platon, notre expérience se limitant aux apparences des objets sur ce mur.
Notre science nouspermettrait alors, selon Bergson, d'agir sur une réalité faussée de subvenir faussement à des besoins que l'on juge réels.
Laréalité ne serait donc pas traduite parfaitement par notre vérité, qui ne le serait plus.
** * Pour conclure je dirais que selon Bergson ce que nous appelons vérité n'est qu'une traduction, faite par l'expérience et lascience, utile de la réalité.
Car elle nous permet d'avoir une prise sur cette réalité que l'auteur décrit comme mouvante et depart cette prise de prévoir de nouveaux phénomènes.
Malgré cela cette opinion présente des failles.
La vérité que nousdécris Bergson dépend donc de nous, elle est relative ce qui inclus que selon le référentiel elle peut ne pas être vraie or unevérité qui n'est pas vraie est un paradoxe la thèse de l'auteur n'est donc, selon le référentiel, pas en accord avec la définitionprimaire de la vérité « discours vrai est celui qui traduit avec une parfaite adéquation la réalité ».
Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-115602.html.
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