La pensée a-t-elle besoin de guides ?
Publié le 06/10/2005
Extrait du document
Gén. Nécessité naturelle ayant une cause physiologique; par ex., le besoin de manger. Il faut ici distinguer besoin et désir (désir de manger du fromage plutôt qu'un dessert). Le désir privilégie toujours un objet plutôt qu'un autre, et implique donc un choix là où le besoin manifeste une nécessité. Phi. Il est difficile cependant de faire du besoin une catégorie strictement naturelle. Nos besoins sont inséparables de notre histoire psychologique (Freud) et sociale (Marx) ou bien sont dits culturels ; dans tous les cas, ils échappent à une détermination objective. Ainsi, parler de besoins vitaux reste délicat : où se termine la survie ? Où commence l'abondance ? Les frontières du besoin semblent donc poreuses.
PENSÉE (lat. pensare, peser)
La définition cartésienne de la pensée comme ensemble des phénomènes de l'esprit (entendre, vouloir, imaginer, sentir) est peu usitée : "Par le mot pensée, j'entends tout ce qui se fait en nous".
Liens utiles
- Expliquez et appréciez cette pensée de Camus : « J'ai vu des gens mal agir avec beaucoup de morale, et je constate tous les jours que l'honnêteté n'a pas besoin de règles.» ?
- Les peuples ont-ils besoin de guides ?
- «Un long avenir se préparait pour (la culture française) du XVIIe (siècle). Même encore au temps du romantisme, les œuvres classiques continuent à bénéficier d'une audience considérable ; l'époque qui les a vu naître bénéficie au premier chef du progrès des études historiques ; l'esprit qui anime ses écrivains, curiosité pour l'homme, goût d'une beauté harmonieuse et rationnelle, continue à inspirer les créatures. Avec cette esthétique une autre ne pourra véritablement entrer en concur
- Hannah Arendt, Journal de pensée, (1953) – traduction Sylvie Courtine-Denamy
- En quoi la thèse défendue par Epictète s’inscrit-elle bien dans la pensée stoïcienne ?