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La paix est-elle possible ?

Publié le 04/03/2017

Extrait du document

1. Le souci de réconciliation.
 
Néanmoins, même une telle paix armée, par son existence même, témoigne de la volonté des États d’éviter la guerre. Afin de rendre possible cette paix, il faut de part et d’autre une volonté de réconciliation. Cette paix peut ainsi devenir objet de recherche, une fois les méfiances tombées. C’est d’ailleurs à une telle réconciliation qu’a œuvré Leibniz, qui fut diplomate en même temps que philosophe. Son souci de rétablir la concorde entre les Églises protestantes et catholique a animé sa carrière politique et diplomatique. L’irénisme, la volonté de faire la paix, est lié au désir du philosophe d’introduire une véritable harmonie au sein de l’humanité.
 
2. L’accord.
 
Ainsi peut s’interpréter l’importance pour Leibniz de la pensée de l’harmonie: l’humanité est, écrit-il, un chœur. Cet universalisme se manifeste aussi dans le désir de Leibniz de créer une

« PLAN 1.

La paix comme absence de guerre.

1.

La guerre et la paix.

2.

La guerre comme fatalité .

3.

Une paix fondée sur la crainte mutuelle.

II.

La paix comme réconciliation.

1.

Le souci de réconciliation.

2.

L'accord.

3.

La paix comme justice.

III.

Paix et universalisme.

1.

La paix des États.

2.

La société des nations.

PLAN DÉTAILLÉ 1.

La paix comme absence de guerre.

1.

La guerre et la paix.

On sait ce qu'est la guerre .

La paix, quant à elle, ne semble être que l'intervalle entre deux conflits.

La paix n'est alors qu'une situation temporaire et peut revêtir les formes d'une paix armée, d'u ne guerre froide, d'une période de crises et de tensions.

2.

La guerre comme fatalité.

Le pessimisme ou même le réalisme estiment en ce sens toute paix fr agile et la guerre inévitable.

Conséquence d'une agressivité ins­ crite dans la nature humaine, la guerre ne laisserait que peu de répit aux hommes, et la paix serait avant tout celle des cimetièr es.

3.

Une paix fondée sur la crainte mutuelle.

Cette paix des cimetières, telle qu'on la retrouve au début du Projet de paix perpétu elle de Kant, ne peut devenir dans le meilleur des cas qu'une paix fondée sur la crainte réciproque des États.

Crai­ gnant les frais d'une guerre trop coûteuse, les puissa nces sont obligées, à contrecœur , de préférer la paix.

Une paix peut dès lors s' établir par le biais d'intérêts commerciaux bien compris, qui ne fo nt que voiler des intentions belliqueuses.. »

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