La notion d'inconscient introduit-elle l'idée de fatalité dans la vie humaine?
Publié le 10/12/2012
Extrait du document
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- La théorie freudienne de l’inconscient nie le sujet libre et autonome tels que l’ont
pensé Descartes, Kant, ou Sartre
Idée 2 : l’inconscient ne peut être connu rationnellement
- pour Freud, le rêve, les actes manqués, les lapsus sont « comme des messages » de
l’inconscient qu’il appartient au psychanalyste d’interpréter.
- Peut on être sûr que l’interprétation n’est pas purement subjective ou imaginaire ?
Idée 3 : on peut se connaître soi même
- la théorie de l’inconscient présuppose qu’une partie de notre personnalité nous
échappe, que nous ne pouvons jamais nous connaître nous mêmes entièrement.
- Avec de telles conceptions, l’homme est laissé dans un flou artistique rendant toute
connaissance et toute action impossible
- Sur quoi puis je fonder ma connaissance et mon action si je ne sais pas vraiment qui je
suis ?
- Depuis Socrate, la philosophie enseigne que la raison est la voie royale vers une
connaissance meilleure de nous même.
Partie 3 : L INCONSCIENT comme savoir positif
Idée 1 : Freud est un pionnier
- Il part de donnée physiologiques : la pulsion détermine l’ensemble de la vie mentale
- La pulsion est à mi chemin entre l’organique et le psychique.
Elle suit un destin en
grande partie inconscient
- La recherche psychanalytique est vive et ne tombe pas dans la fatalité : elle veut
comprendre ses mécanismes qui échappent à la conscience et dont celle ci dépend pourtant.
- La conscience est loin d’être l’essence de l’homme
Idée 2 : la psychanalyse sonde les profondeurs de l’inconscient
- La tradition philosophique jusqu’à Schopenhauer avait tendance à ignorer tout ce qui
échappe à la conscience dans la vie de l’esprit : Freud suit le chemin inverse
- L’apport de Freud est déterminant, nous ne sommes dans aucune détermination
fataliste, mais plutôt dans la dynamique de l’esprit
- La fatalité serait plutôt de s’en tenir à des territoires psychiques connus (ce qui se
passait avant Freud)
Idée 3 : l’influence de la psychanalyse est considérable
- La psychanalyse a révolutionné plusieurs domaines : psychiatrie, psychologie,
sociologie, histoire, analyse littéraire etc.
- Toutes les sciences humaines sont marquées par les apports de la notion d’inconscient.
- Nul ne peut nier l’existence de l’inconscient, des mécanismes tels que le refoulement,
la projection, la résistance etc.…
- Pas de fatalité, pas d’immobilisme avec l’idée d’inconscient ; au contraire.
L’inconscient c’est le psychique lui même et son essentielle réalité
conclusion :
L’inconscient nous gouverne même si nous ne le savons pas.
Si nous refoulons certains
sentiments, ceux ci reviennent nous forme de symptômes.
Mais chez l’homme libre, les
instincts peuvent toujours être dominés par la volonté et la raison.
La psychanalyse est aux.
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