La notion de défense en psychanalyse
Publié le 09/03/2004
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DÉFENSE. n.f. Protection, interdiction, résistance. Ce terme est utilisé par les psychanalystes pour désigner les attitudes et habitudes par lesquelles le sujet s'oppose consciemment à ses pulsions ou à ses complexes ; selon leur idéologie la plus commune, les mécanismes de défense (selon le titre d'un livre d'Anna Freud) marqueraient une crispation du moi, signe de faiblesse ; de même, selon eux, toute résistance à la psychanalyse serait un indice pathologique. — Mais, en réalité, il faut distinguer : 1° Une défensive systématique, qui déclenche des réactions agressives, souvent irrésistibles et injustifiées ; c'est l'indice d'une volonté faible. L'éducation de la volonté est alors le seul moyen de se libérer de cette tendance à être sur la défensive. ¨ 2° La défense fondée sur le sens de la dignité de la personne humaine ; elle s'exprime par des interdictions (posées à soi-même ou à autrui, par exemple aux enfants) qui sont justifiées, et qui peuvent finir par être acceptées, voire aimées au terme du progrès spirituel (ex. : la sainteté) : la psychologie moderne a montré que les enfants élevés sans interdiction sont profondément perburbés, n'ayant aucun point d'appui spirituel auquel appuyer leur moi.
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