la nécessité des lois et l'imperfections des lois pour Platon
Publié le 05/12/2023
Extrait du document
«
La SITUATION de ce texte est la suivante : Le politique de Platon est un dialogue qui
fait suite au Sophiste et dans lequel les personnages restent les mêmes, les
interlocuteurs principaux sont l’étranger et Socrate le jeune.
L’attachement politique
de la philosophie à une origine platonicienne.
En effet, Platon à pris part à trois
dialogue : la république, le politique et les lois, qui sont des ouvrages dans lesquels
platon traite de politique.
par conséquent, ils ont tous les trois placé la philosophie
comme la connaissance de ce qui est et donc comme gouvernement de la cité puisque
pour Platon, la cité et sa constitution ne peuvent être réalisée et dirigée que par un
être savant.
Ainsi, après avoir établi ce qu’était un sophiste, dans le politique,
l’étranger poursuit en cherchant à définir « l’homme politique ».
Le lecteur s’aperçoit
rapidement que pour Platon, le politique est un être complexe chargé de nombreuses
fonctions et tâches et ne se réduisant pas à une seule d’entre elles, ce dialogue
interroge quel est le rôle du politique dans l’Etat idéal de Platon.
Ainsi, l’IDEE GENERALE dans les pages que nous allons étudier est la suivante :
Socrate le jeune et l’étranger abordent la nécessité des lois et plus particulièrement
dans cette extrait l’imperfection de la loi
DIVISION DES EXTRAITS : Grâce à ces éléments nous pouvons désormais diviser
notre extrait en trois parties :
Un premier moment débutant à « sur tout le reste » de Socrate le jeune l17 page 187
et s’achevant à « oui c’est bien cela » de Socrate le jeune ligne 27.
Cette partie nous
énonce le problème qui se pose aux deux homologue, à savoir si ceux qui gouvernent
sans lois gouvernent droitement.
Ensuite, nous allons développer un deuxième moment allant de « en un certain sens »
de l’étranger ligne 28 page 187 jusqu’à « certes » de Socrate le jeune ligne 11 page
189.
Ce moment affirme et démontre que l’art législatif, l’art de faire les lois
appartient et relève inévitablement de la science royale, la science politique et nous
montre aussi que la loi est normative et négligeant.
Ensuite, ous allons analyser un troisième moment commençant à « or nous le
voyons » de l’étranger ligne 12 et terminant à « chacun d’entre nous »de Socrate le
jeune ligne 21.
Ce moment alimente le précédent et traite de l’immuabilité de la loi.
Enfin, dans un dernier moment, des lignes 22 à 30 nous allons voir les questions
auxquelles amène le dialogue des deux hommes et ainsi les pousse à cheminer encore
plus loin.
PREMIER MOMENT
Notre première partie est courte et débute par une réponse de Socrate à la tirade
précédente de l’étranger.
Celui ci dit « sur tout le reste étranger, ton discours ne
semble avoir rien d’excessif » ligne 17 et le jeune fait ici référence à l’analyse des
constitution opérée par l’étranger dans l’objectif de parvenir à l’unique constitution en
écartant toutes celles qui ne sont que des copies de la première.
Néanmoins, Socrate
revient sur un point qu’il trouve dur à entendre et qui va être le sujet du dialogue que
nous allons étudier à savoir gouverner sans les lois.
L’étranger lui répond que l’élève à anticiper de peu sa question et nous confirme alors
que le sujet de cette discussion sera de savoir si ceux qui gouvernent sans lois
gouvernent droitement.
En effet, l’homme se demande si en dehors des lois qui
induiraient que celui qui gouverne gouverne droitement il ne faut pas aussi que le
législateur réunisse un certains nombre de compétences et si les lois sont primordiales
pour gouverner droitement, si leur contenu permet de répondre le mieux à la diversité
des circonstances qui font face au dirigeant.
Cette partie prend fin avec Socrate le
jeune qui acquise la question de l’étranger.
DEUXIEME MOMENT
Le deuxième moment débute avec l’étranger qui affirme que l’art législatif c’est à dire
de faire les lois relève de l’art royal donc de l’art exercé par le politique.
Néanmoins, il
explique que l’important n’est pas que la force appartiennent au loi mais à l’homme
royal à la ligne 30 de la page 187.
Cette explication nous laisse à penser que l’homme
royal, l’homme sage, celui qui dirge ne s’embarrasse pas des lois ce qui nous amène
ainsi à estimer que l’étranger tranche en faveur d’un gouvernement sans lois.
Pour lui,
l’homme qui dirige à besoin de la force et non de la loi, et la suite des explications que
va apporter l’étranger à cette affirmation va confirmer l’hypothèse que nous avons
émise en Amon.
De la ligne 2 à la ligne 10 de la page 189,....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- [Nécessité des lois] - PLATON
- Platon: de la nécessité des lois.
- Platon et la nécessité des lois
- LOIS (LES), ou Sur la législation Platon - résumé de l'oeuvre
- La liberté est-elle rendue impossible par la nécessité de l'obéissance aux lois?