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La nature, écrit en 1874 par John Stuart Mill

Publié le 10/05/2023

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« L’extrait de La nature, écrit en 1874 par John Stuart Mill, un philosophe britannique, porte sur le rapport entre la nature et l’art humain et qu’il en résulte deux ordres de production : les productions de la nature et les productions humaines.

Ce texte répond à la problématique suivante : En quoi l’action humaine estelle futile au sein de l’équilibre naturel ? J.

Mill énonce deux thèses qui se contredisent.

La première est présentée pour être contredite. Elle explique que la nature est « parfaite » et donc toute action de l’homme n’est pas nécessaire, voire serait une violation d’un ordre naturel, peut-être même une infraction.

La deuxième thèse est contraire : L’art humain fait face à la nature comme ennemi et cela implique qu’il faut soumettre les voies de la nature.

L’idée est que quiconque admirant les constructions humaines, soit la population mondiale, doit de fait de ne pas considérer la nature comme un modèle moral ou utile.

La nature n’est ni « parfaite » ni satisfaisante.

Nous verrons dans un premier temps, le déroulement d’une action sur la nature, si cette action est portée de manière spontanée ou de manière intentionnelle et ce qu’il en suit.

Puis nous verrons en quoi l’homme approuve l’application de l’art sur la nature, et que celui-ci se met ainsi directement en position hostile face à l’équilibre naturel. J.Mill énonce une première thèse selon laquelle la nature étant parfaite depuis ses origines, l’action humaine se verrait être inutile, voir même dégrader cet équilibre parfait : « Si le cours naturel des choses était parfaitement bon et satisfaisant, toute action serait une ingérence inutile qui, ne pouvant améliorer les choses, ne pourrait que les rendre pires.

» (l.1-2).

La nature a été créée de manière à respecter un équilibre naturel et on peut constater que l’action humaine ne fait que gêner voir dégrader cet équilibre par ses constructions, ses édifices et ses inventions qui font progresser peu à peu l’extinction de ce monde « parfait ». L’auteur défend l’homme uniquement dans le cas où il commet une action soumise à ses instincts.

Cette action peut se traduire soit comme étant une « erreur » soit comme une « action spontanée » : « Ou, si tant est qu’une action puisse être justifiée, ce serait uniquement quand elle obéit directement aux instincts, […] qu’ils font partie de l’ordre spontané de la nature.

» (l.2-5). L’homme est défini comme un être vivant imparfait, qui comporte donc des erreurs d’où « l’erreur humaine », ces erreurs se traduisent par des actions spontanées qui poussent à un incident et est rarement intentionnel.

Dans le cas où ces actions ne sont pas « nocives » pour la nature ou un autre être vivant, c’est une action qui est poussée par le désir, et souvent par un désir de curiosité. Par ailleurs, l’homme étant conscient que la nature est déjà parfaite, il ne peut s’empêcher de remarquer selon lui des imperfections et de tenter de corriger celles-ci, ou de faire construire des édifices ou d’inventer des objets qui aideront l’homme à se perfectionner et améliorer son mode de vie : « mais tout ce qu’on ferait de façon préméditée et intentionnelle serait une violation de cet ordre parfait.

» (l.5-6).

Cette thèse est contraire avec la précédente : si l’homme effectue des modifications parce qu’il pense qu’il est nécessaire de le faire, donc de manière intentionnelle, cela revient donc à dire que l’homme fait une critique de la nature et donc de modifier cet « ordre parfait ». On remarque que toutes les inventions ou constructions faîtes par la main de l’homme sont admirés et approuvés par la population mondiale quand une action envers la nature a permis de créer quelque chose d’artistique ou d’utile par des moyens naturels : « Tout le monde déclare approuver et admirer nombre de grandes victoires de l’art sur la nature : […] son océan par des jetées.

» (l.812).

Les monuments et édifices érigées par l’homme ainsi que des inventions comme la construction de puits (l.10), l’extraction de pierres précieuses (l.10-11), ou le détournement de foudre par des paratonnerres (l.11) sont tous admirés par la population soit par la beauté du travail effectué, soit par son utilité. J.Mill explique.... »

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