La morale et le bonheur d'après Kant.
Publié le 02/11/2013
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La vertu est souveraine du bien, elle est inconcevable sans le bonheur. Or, l’homme heureux n’est pas nécessairement vertueux. L’homme vertueux n’est pas nécessairement heureux. Kant, philosophe allemand du siècle des lumières, publie en 1788 son deuxième ouvrage Critique de la raison pratique. Il s'abandonne à l'analyse de la raison dans son usage hypothétique afin de se consacrer à son usage pragmatique. Dans le texte proposé, la maxime d’amour de soi témoigne alors que loi morale commande. Ainsi, si le principe du bonheur ne peut pas prescrire de règles universelles pour tous les êtres rationnels, la loi morale exige l’obéissance de tous. Chacun est maître de ses décisions, chacun sait ce qui doit être fait. Le bonheur ne peut-être forcé mais la morale doit-être imposée. En effet, nos inclinations et inflexions, comme l'évoque Kant, peuvent pousser l'Homme à accomplir un acte regrettable ou répréhensible dans le dessein de servir son intérêt personnel . La morale est-elle source de bonheur? Faut-il préférer un bonheur factice basé sur l'égoïsme à la moralité?
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