La morale est-elle affaire de principes ou d'expérience ?
Publié le 27/02/2008
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La raison pure, dans son processus d?information
du réel par les structures a priori de l?entendement (les catégories) et de la
sensibilité (les formes pures de l?intuition), assure à l?expérience son
universalité. L?expérience est ainsi gouvernée par le règne des causes.
De celui-ci est distinct le domaine de la morale. La morale est le lieu de
l?épreuve de la raison pratique. La raison pratique exerce son autonomie (valeur
fondamentale de la morale kantienne en opposition à l?hétéronomie d?un agir
guidé par l?intérêt) par sa soumission au devoir comme norme qui lui est
transcendante. Et de cette soumission seule peut émerger le bien (finalité) dans
l?exercice de la liberté d?une volonté extraite du règne de la causalité.
Ainsi, force est de constater la dichotomie
radicale existant entre le règne de la causalité (expérience) et celui de la
liberté (morale). Une discrétion élémentaire les distingue et jamais l?abîme ne
saurait être comblé : jamais l?expérience ne pourrait être fondement de la
morale ? la troisième critique a pour objectif d?être la clé de voûte des deux
domaines, le lieu de leur possible communicabilité ou communion (l?expérience
esthétique et le finalisme vital).
II. L?impossible omission (Hegel vs.
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