LA MORALE D'ARISTOTE
Publié le 30/10/2009
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a) Dès les premières lignes de l'Éthique à Nicomaque, Aristote donne une définition du bien, qui d'emblée, pourrait nous surprendre. Le bien, dit-il c'est, « ce que tous désirent «, non pas, notez-le, ce que tous devraient désirer. Autrement dit, le bien n'est pas défini comme l'obéissance à une loi impérative, mais comme la réalisation, l'accomplissement d'une nature. Tout être, en tant qu'il est en puissance, tend vers son acte. C'est précisément cet achèvement de sa nature qu'on appelle sa fin, sa perfection, son bien. Or ce que tous les hommes désirent, c'est le bonheur, c'est-à-dire un plaisir solide, durable. Cependant, le plaisir n'est pas lui-même le but de l'activité, mais l'écho subjectif de son succès, le signe que l'action a été effectivement accomplie, une sorte d'ornement qui se surajoute à l'activité normale « comme à la jeunesse sa fleur «.
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