la morale
Publié le 20/01/2013
Extrait du document


«
éthique (du grec ethos, « coutume », « usage », « caractère »),
principes ou critères d’évaluation de la conduite humaine, parfois appelés mœurs (latin mores )
et, par extension, étude de tels principes.
Encadrés
ENCADRÉ
Oppenheimer, la Science et le Bon Sens (extrait)
Considéré comme le père de la bombe atomique pour avoir dirigé, de 1943 à 1945, le projet
Manhattan à Los Alamos (Nouveau-Mexique, États-Unis), J.
Robert Oppenheimer a consacré
les dernières années de sa vie à l’étude des relations entre la science et la société.
Dans la
Science et le Bon Sens, Oppenheimer retrace l’histoire des découvertes capitales du XX e
siècle
et s’interroge sur les responsabilités et le rôle des scientifiques dans le monde moderne.
ouvrir l'encadré
Le terme latin ethica désigne la philosophie morale, qui relève des sciences sociales, par
opposition aux sciences exactes (mathématiques, logique) et aux sciences empiriques (chimie,
physique).
Axée sur le concept de responsabilité, l’éthique s’inscrit dans l’histoire des idées.
La
philosophie grecque la conçut comme une réflexion sur la recherche du bonheur, alors que la
pensée chrétienne fit de l’amour son fondement.
L’époque contemporaine en a renouvelé l’approche en intégrant dans l’éthique les
interrogations sur le développement des différentes branches du savoir.
Cette évolution se
justifie à cause de l’impossibilité, soulignée par Albert Jacquard dans sa Petite Philosophie à
l’usage des non-philosophes (1997), de mesurer les conséquences des progrès des sciences et
des techniques, notamment dans le domaine de la physique nucléaire, de la génétique ou de la
communication.
Robert Misrahi propose dans la Signification de l’éthique (1995) de définir la
discipline comme « l’ensemble des principes purement humains qui devraient permettre au
plus grand nombre d’accéder à une existence pleinement satisfaisante et pleinement
significative, c’est-à-dire à une réalisation heureuse de la personnalité ».
2
.
PRINCIPES ÉTHIQUES
Les philosophes ont cherché à définir la valeur positive ou négative de la conduite humaine en
se rapportant à deux principes majeurs : ils ont considéré certains types de conduite comme
bons en soi ou bons parce que conformes à une norme morale particulière.
Le premier type de
conduite est choisi en vertu d’une valeur fondamentale (summum bonum), c’est-à-dire
désirable en soi, il n’est donc pas conçu comme un moyen pour arriver à une fin.
Dans
l’histoire de l’éthique, on trouve trois critères de conduite du second type qui ont été tenus
chacun pour le souverain bien par différents groupes ou individus : le bonheur ou le plaisir ; le
devoir, la vertu ou l’obligation ; la perfection, le développement le plus parfaitement
harmonieux du potentiel humain.
L’autorité à laquelle doit obéir la conduite humaine change selon les écoles de pensée : la
volonté divine, les lois de la nature et les règles de la raison apparaissent tour à tour comme le
fondement de la régulation morale.
Pour la pensée religieuse, selon laquelle la volonté divine
représente l’autorité suprême, les actions humaines doivent obéir aux commandements
consignés dans les textes sacrés.
Pour les tenants de la théorie du droit naturel, qui accordent
la même autorité à la nature qu’à Dieu, il convient de juger le comportement des individus
selon sa conformité à la nature humaine.
Pour le rationalisme, enfin, qui s’en remet aux.
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