La moral épicurien et l'hyperconsommation : La simplicité volontaire assure t-elle le bonheur ?
Publié le 19/04/2012
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B) La moral épicurien et l’hyperconsommation : La simplicité volontaire assure t-elle le
bonheur ?
De nos jours, il se fait rare les gens qui connaissent la morale épicurienne, mais elle existe
depuis des siècles.
En effet, le fondement de cette morale provient d’Épicure, né en -341 dans
l'île grecque de Samos.
La philosophie morale d'Épicure tourne autour de cette double
interrogation : qu'est-ce que le bonheur et comment l'atteindre ? Épicure est le père de ce que
le penseur Serge Mongeau, fondateur des éditions Écosociété, appelle aujourd'hui la «simplicité
volontaire» ; mode de vie qui consiste à réduire sa consommation ainsi que les impacts qu’il
peut produire .Au contraire aujourd’hui, nous agissons sans être contenté.
Nous croyons que le
bonheur est créé par l’acquisition d’une infinité de bien, mais lesquels ne nous satisferons
jamais.
Il est donc essentiel de se demander, en s’appuyant sur la morale épicurienne et sur
l’hyperconsommation, si la simplicité volontaire peut assurer le bonheur ? Les arguments qui
reviennent le plus souvent dans la critique soulevée par la question de la simplicité volontaire
sont que la simplicité volontaire est une nouvelle manière d’agir et de penser, la consommation
est définitivement une course sans fin, celle-ci à des impacts néfastes pour l’environnement et
j’irais même jusqu’à dire que la simplicité volontaire pourrait éliminer les écarts de richesses
dans la société, voilà de quoi va parler mon texte.
En effet, l’hyperconsommation est l'acte d'acheter et d’utiliser des biens et des services
impulsivement, généralement dans le but de satisfaire ses besoins ou ses désirs.
Ce qui est
relativement le contraire de la simplicité volontaire.
À cet égard, voici la position que je vais
défendre.
Selon moi, je crois que nous devons croire à la morale épicurienne et au bonheur que
la simplicité volontaire apporte.
Cela ne signifie pas que l’on est tous dans l’obligation d’adhérer
à la simplicité volontaire, mais en contexte économique, l’hyperconsommation conduit à des
besoins financiers accrus et donc à un surcroît de travail pour se les procurer, ce qui peut
générer, à l'inverse, du déplaisir chez certaines personnes, (manque de temps pour soi, stress,
mauvaise santé, dépendance à l'argent, etc.) 1donc un niveau de bonheur très faible.
Mon point
de vue n’est toutefois pas absolu, dans la mesure où certaines personnes peuvent vivre
heureuses sans vivre de la simplicité volontaire.
Premièrement, je défendrai cette position en vous disant que la simplicité volontaire n’est pas
seulement un mode de vie, mais une manière de penser et d’agir.
Comme le démontre Épicure,
nous passons notre vie à rechercher les plaisirs menant au bonheur.
L'épicurisme enseigne à
distinguer les faux des vrais plaisirs : Quand nous disons que le plaisir est le but de la vie nous ne
parlons pas de plaisirs matériels.
Le but dont nous parlons est celui qui consiste, pour le corps, à
ne pas souffrir et, pour l'âme, à être sans trouble.
Deuxièmement, bien des gens croient que la
consommation est d’acheter des biens matériels, mais la simplicité volontaire constate que la
consommation et la croissance ont des impacts négatifs sur l'environnement et ses partisans
craignent que la crise écologique soit très près.
Elle recommande donc la diminution de la
1Simplicité volontaire, en ligne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Simplicit%C3%A9_volontaire , (page consulté
Le 3 octobre 2011.).
»
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