La modération dans les affections et les passions (Kant)
Publié le 14/10/2011
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Le commentaire d'un tel texte peut s'organiser autour de trois points fondamentaux :
- Rappel de la conception traditionnelle de la maltrise de soi, pièce maltresse de l'éthique classique.
- Mise en évidence de la relativisation kantienne de cette conception.
«
volonté, elles peuvent devenir extrêmement mauvaises : le sang-froid d'un
scélérat ne le rend pas seulement beaucoup plus dangereux ; il le rend aussi
immédiatement à nos yeux plus détestable encore que nous ne l'eussions
jugé sans cela.
Ce qui fait que la bonne volonté est telle, ce ne sont pas ses
œuvres ou ses succès,
ce n'est pas son aptitude à atteindre tel ou tel but pro posé, c'est seulement le vouloir, c'est-à-dire que c'est en soi qu'elle est bonne.• KANT.
CORRIGÉ
Remarque.
Nous citons ce texte en annexe aux autres sujets
mentionnés à propos du thème général des passions.
Kant y relativise la conception classique de la maltrise de soi, et montre
que
la véritable moralité requiert un autre principe (la bonne
volonté) sans
lequel la maltrise de soi risque d'être utilisée à des
fins mauvaises.
• Le commentaire d'un tel texte peut s'organiser autour de trois
points fondamentaux :
-Rappel de la conception traditionnelle de la maltrise de soi,
pièce maltresse de l'éthique classique.
- Mise en évidence de la relativisation kantienne de cette
conception.
- Esquisse de
la problématique kantienne, révélée par le
texte,
du rapport entre maltrise de soi et moralité.
N.B.
On pourra approfondir cette réflexion en reprenant le texte
de Kant : Fondements de la métaphysique des mœurs, première
section, pages
89 et suivantes de l'édition Delagrave (traduction
Delbos).
On y retrouvera l'extrait mentionné, dans le contexte de
l'exposé de Kant lui-même..
»
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