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La mode égyptisante des «années folles»

Publié le 14/09/2014

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porcelaine d'un Chinois et d'une Égyptienne ? Un piano à queue peint de pagodes et de cèdres dorés ? Un paravent tendu de tapisserie persane, et des pendentifs qui évo¬quent l'oreille d'ambre de quelque belle Fatma ? «, écrit une chroniqueuse d'Élégan¬ces de Paris. Dans la mode, le vert Nil, le rose syrien, le rou¬ge égyptien ou étrusque, le jaune indien éclatent. 

 

« inspirée du temple de Khon­ sou à Karnak, entièrement re­ vêtue de nacre, reprend ce mot if classique du pylône.

En 1924 , boucle de ceinture et broche avec scarabée ailé associent des fragments de « faïence égyptienne »à l'éclat du diamant et de l'émeraude A BÂTONS ROMPUS ».

CHRONIQUE D' « ÉLÉGANCES DE PARIS » DU 15 MARS 1923 « Pourvu, mon Dieu, ue les princesses de la cour de Tout-ank-Amen aient aimé ' eurs aises ! Car, c'en est fait, ous allons être bientôt vêtues à /'égyptienne .

Les hauts barons de la mode achètent l'exclusivité des dessins de Jroderies [.

..

].

Des crayons et des pinceaux sont prêts à pier les coiffures, les ceintures et les babouches déterrées.

Un peu d'antiquité va redonner du ballant à la nouveauté, et il était grand temps d'en finir avec la robe américaine [.

..

] ! Les seins, ::JUillettement blottis dans des coupes d'or ou d'argent , ~s bustes seront précieux et le Jectacle des dîners privés sera bientôt des plus curieux .

Des cobras de platine vont serpente r sur les bras nus, ?t plus d'une Parisienne sera - dans ces nouveaux atours - •n plus belle que Cléopâtre ...

» (yeux), ainsi qu 'à l'épure d'une composition stylisée.

En 1925, les épingle s à cha ­ peau « à la déesse Sekhmet » imitent, dans la tradition « re ­ vivaliste » des joaill iers du XIX• siècle Castellani et Giulia­ no, les figurines des tombes égyptiennes .

Transposées dans un habillage moderne , la monture est sensiblement al­ légée et les pierres précieuses sont traitées dans des contras­ tes hauts en couleurs : onyx et pavage de brillants assortis d'émeraudes, de saphirs, de rubis et parfo is d'améthystes.

En 1927, une broche évoque. »

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