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LA MALADIE D'UN ÊTRE VIVANT EST-ELLE COMPARABLE À LA PANNE D'UNE MACHINE ?

Publié le 13/03/2004

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a) La hiérarchie des âmes selon Aristote. Aristote distinguait, dans son Traité de l'Ame : * L'âme végétative, principe de la nutrition et de la croissance des plantes; * L'âme sensitive, principe de la sensation et de la locomotion chez les animaux; * l'âme rationnelle (ou dianoétique), qui - chez l'homme - couronne les deux précédentes. b) Chose qui pense ou matière brute. Descartes rejette absolument ces distinctions. « Il n'y a en nous, écrit-il, qu'une seule âme, et cette âme n'a en soi aucune diversité de parties : la même qui est sensitive est raisonnable, et tous ses appétits sont des volontés » (Traité des Passions, art. 47; 1649). Ceci implique que les animaux, qui ne pensent pas, ne connaissent ni le plaisir ni la douleur. c) L'insoluble question de l'union de l'âme et du corps. * Le corps de l'homme aussi est donc en tous points comparable à une machine (un médecin du XVIIIe s. écrira même un ouvrage intitulé : L'Homme-machine, 1748).

Puisque le corps est une machine certes complexe, il peut tomber en panne comme n'importe quelle machine. Un organe atteint par une maladie est comparable à une pièce de moteur défectueuse. Mais, parce que l'organisme possède des propriétés vitales particulières, on ne peut pas le comparer à une machine. Il est capable de lutter contre la maladie. Aucune machine ne peut d'elle-même lutter contre une panne et la réparer.

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