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La liberté, réalité ou illusion ?

Publié le 02/05/2012

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illusion

 

 

 

La liberté est la faculté d’agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d’autrui. 

Peut –on se fier au sentiment de liberté (réalité) ou n’est-ce pas plutôt qu’une illusion (une perception déformée de la réalité) ?

 

L’être humain est-il libre ?

On pense que là où il y a choix, il y a liberté. En choisissant, l’homme devient responsable des conséquences de son choix ; il assume parce que son choix a été libre. 

Le terme liberté semble apparaître lorsque un choix est à faire et qu’il est réalisé sans contrainte dite apparente .Nous disons alors que cette action se décline en toute conscience, en toute autonomie, par nous même, bref, en libre arbitre. 

illusion

« Personne ne connaît tous les traumatismes que son inconscient a pu subir, tout le réseau de réflexes, d’habitudes (de dépendances) que notre passé a laissé en nous (crainte, phobie…) Les sociologues ont démontrés que les comportements humains sont très influencés par les différents processus socio économique. La linguistique pense que les différentes pensées des hommes dépendent de leur langue maternelle. D’après le déterminisme universel, l’homme ne déciderait pas de sa vie, il ne ferait que servir des desseins qui le dépassent.

Notre volonté serait toujours déterminée par une puissance, une sorte de fatalité.

Shchopenhauer l’appelle le « vouloir-vivre ». Si nous nous battons, si nous endurons les pires mots, si nous continuons de vivre malgré la souffrance, le désespoir, c’est parce que nous sommes déterminés par cette sorte d’instinct qui utilise les individus afin que l’espèce puisse se perpétuer. Sans que nous le sachions, nos désirs, nos actions ne serviraient qu’au maintien et au progrès de l’espèce. Le sentiment de liberté comme le pense Spinozza n’est-il pas seulement la simple marque de notre ignorance des causes qui nous déterminent ? Il a écrit : « Les hommes se trompent quand ils se croient libres » ; les hommes seraient ainsi conscients de leur action et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. Pourtant, si vraiment le monde dans sa totalité obéit au principe du déterminisme universel, on ne voit pas comment cela pourrait être vrai.

Il y aura toujours une cause de ce que je fais, elle-même aura une cause…. En affirmant que cet acte est libre, je ne fais rien d’autre que commettre une faute logique puisque j’affirme l’existence d’un acte, d’un événement sans cause.

Bref, même si je ne me rends pas compte, je suis déterminé à agir comme je le fais, donc je ne suis pas libre. Comment peut-on décider de sa vie dés lors que l’on n’a pas choisi de naître homme ou femme, de naître riche ou pauvre, d’éprouver une passion plutôt qu’une autre ? Si l’on peut dire que l’homme reste entièrement libre de ses choix, il est tout aussi vrai qu’il est déterminé à être ce qu’il doit être, à faire ce que d’obscures raisons le poussent à faire. Nous pouvons effectivement décider de notre existence, librement choisir de la consacrer à telle ou telle chose. Décider de sa propre existence, c’est d’abord avant tout se connaître soi-même, savoir ce dont on a besoin, ce qui par nature fait de nous un être dont la seule liberté est d’accepter.. »

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