La liberté n'est-elle qu'une illusion ?
Publié le 10/03/2024
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Dissertation n°1
La liberté n’est-elle qu’une illusion ?
A première vu, il semblerais que l’être humain soit libre.
Capable de
prendre ses propres décisions, d’agir sans aucune contrainte extérieur.
On pourrait
penser que nous sommes des êtres libres, acteurs de nos propres vies.
Car la
liberté, est la capacité à choisir souverainement par notre seule volonté.
Elle est
naturelle et suppose notre capacité à nous affranchir de la tyrannie des désirs.
En
bref, la liberté est le le pouvoir propre à l’être humain d’être cause première de ses
actes et de choisir entre bien et mal.
Prenons un exemple, si nous sommes libres,
nous sommes alors les acteurs de nos vie.
C’est nous qui décidons si oui ou non
on change de travail, on reste plus longtemps au lit.
Être libre sous-entends être
celui qui choisit, prend les décisions dans aucun facteurs qui peut altérer ces choix.
Cependant, ni à t-il pas de limites à cette thèse.
Sommes nous toujours les
acteurs de nos vies ? Ou parfois les spectateurs.
Si nous sommes les spectateurs,
cela veux dire que notre deuxième réflexion remet en question la première.
Car
notre vie est dictée par de nombreux facteurs que nous ne pouvons pas contrôlé.
Ces facteurs nous obliges donc à passé d’acteur à spectateurs.
Notre liberté est
donc biaisés.
Si nous n’avons pas la capacité d’agir sur le réelle, alors la liberté
n’est pas présente.
Telle est la réflexion que de nombreux philosophe comme
Spinoza ou Nietzsche soutiennent démontrant que l’homme ne possède pas de
liberté.
Ainsi l’homme pense être maître de lui même, mais ceci n’est que
mensonge car nous sommes dictée par des lois antérieur.
Le problème est donc le suivant : Faut-il dire que l’être humain est acteur de
sa liberté, ou doit-on penser que nous ne sommes que le résultat du déterminisme
ou sommes nous capables d’obtenir cette liberté.
La liberté n’est-elle qu’une
illusion ?
Afin de répondre à cette question, nous ferons dans un premier temps, que la
liberté semble échapper à l’illusion.
Nous pourrons alors nous demander dans
qu’elle mesure sommes nous libres ? Sommes nous les acteurs ? Puis nous
aborderons les limites de cet thèse.
Ce qui nous permettras de comprendre que la
vie n’est pas que liberté.
Que nous sommes dictée par d’autres facteurs qui
entraver celle -ci.
Nous parlerons alors du déterminisme qui nous empêche d’être
libre.
Enfin nous nous demanderons, si il n’est pas possible d’acquérir cette liberté
tant convoité.
Dans un premier temps, nous allons voir que l’être humain est libre et
acteur de sa vie.
Quand on analyse l’homme, ses comportements on peut se dire qu’il est un
être libre.
Dans le langage courant la liberté signifie, que l’individue possède le
pouvoir de n’obéir qu’à lui, de ne ressentir aucune contrainte ou pression extérieur.
D’agir que par sa propre volonté, et d’agir uniquement en fonction de ses désirs.
Si nous décidons d’aller faire un micro-trottoir, et que nous demandons aux
passants êtes vous libres ? Il nous répondrons spontanément oui.
L’être humain se
sent spontanément libre.
Ce phénomène est ancré en nous.
Nous pensons être
libre de nos actions et de nos choix.
Nous pensons être capable de faire des choix,
que ce soit des choix banales ou bien des choix qui change nos vie.
Ou bien de
prendre des décisions de petites ou grande importances.
Par exemple quand vous
décider d’aller courir, nous pensons que nous sommes libres de faire cette actions.
Que c’est notre volonté, sans facteur extérieur qui nous permet de prendre cette
décision.
Donc, n’importe qu’elle homme, lorsqu’il porte un regard sur lui même, se
sens spontanément libre, c’est à dire capable d’agir sur sa vie en fonction de sa
volonté.
La liberté s’oppose donc aux contraintes, aux limites, aux obstacles qui
nous empêcherais de réalisé notre volontés.
Nous sommes donc conscient d’être
libre et acteur de nos vies.
De plus, de nombreux philosophes se sont interroger sur la question de la
liberté, du libre arbitres.
Notamment René Descartes, écrivain et philosophe ayant
écrit méditation métaphysique en 1641.
Dans ce livre il exprime sa thèse sur le
libre-arbitre.
Dans ce livre il expose sa thèse sur le libre-arbitre.
Pour lui l’homme
possède une liberté relié au pouvoir de volonté.
Que seul l’homme est capable de
maîtriser à l’inverse des animaux.
Pour mieux comprendre cette thérorie sur la
liberté nous pouvons nous appuyer sur une de ses phrases emblématique.
En latin,
« cogito ergo sum », signifie « je pense, donc je suis ».
Ici il est important de
souligner les « je ».
Pour Descartes nous sommes les acteurs de nos vies.
Car si
nous avons la possibilité de réflexion, c’est que nous vivons.
Donc que nous
sommes libres.
Pour être plus exacte, dans les premières méditations
métaphysique , il doutent, donc il pense, donc il peut affirmer « je » pense.
Pour lui
« je pense » entraînent directement « je suis » .
Les deux sont intimement reliées.
Car il est impensable pour Descartes, de dissocier « je suis » de son objet, ici la
penser.
Nous sommes conscient de penser, donc volontaire de penser, donc libre.
Pour mettre en évidant cette thèse sur le libre arbitre, nous pouvons prendre
l’exemple de Néo, le protagoniste de la trilogie Matrix.
Dans se film Néo est
découvre que le monde dans lequel il vie n’est que simulation.
Il se retrouve alors à
devoir exercé des choix déterminant qui mettent en avant sa capacité à exercé sa
liberté, à douter de tous.
Nous pouvons le comprendre car, au fur et à mesure que
l'histoire progresse, Neo doit prendre des décisions cruciales, remettre en question
la réalité, et finalement choisir sa voie.
Néo représente l’individu qui, une fois éveillé
par une réalité différente, doit faire des choix.
Son parcours explore la nature de la
liberté de choix face aux forces qui cherchent à le contrôler, et il devient un
symbole de la possibilité de passer outre les contraintes préétablies par l’action de
volonté.
Il est donc une incarnation du libre- arbitre cartésien.
De plus pour Descartes nous sommes libre dans la mesure ou nous sommes
capable de douter et de hiérarchiser.
Pour lui le doute, montre une forme de
conscience et de volonté que seul l’homme est capable de faire.
De même que la
hiérarchisation.
Pour comprendre cette thèse prenons l’exemple classique de l’âne de Buridan.
Celui-ci a tout aussi faim que soif, et est situé à égale distance d’un bol d’eau et
d’un bol d’avoine.
Les forces qui le poussent à aller soit à l’eau soit à l’avoine sont
les mêmes donc s’annule.
Incapable de décider, il meurt sur place.
Mais les être
humains, eux, ne périraient pas, car ils ont un libre- arbitres qui les rend capable de
choisir , de hiérarchiser leurs objectifs et de douter comme Noé du monde qui
l’entoure.
Pour Descartes l’homme est donc acteur et libre de sa vie.
Cependant il y a une limites à ces thèses.
Est-ce que penser que j’ai une
conscience et penser que je peux agir est suffisant pour être sur que nous sommes
libres ? Car la seul chose que nous savons c’est que ne sait pas.
Suis-je donc
l’acteur de ma vie en permanence ? Ou sommes nous les spectateurs de celle-ci ?
Est ce que ce sentiment de libre-arbitres n’est que illusion pour notre confort ?
Mais si nous savons que nous ne savons rien.
Cela veut dire que ma
liberté n’existe pas.
Ou que si elle existe en moi elle n’est que illusion.
Car la vie
n’est pas que liberté.
Comme vu au-dessus la liberté est le pouvoir d’agir sans
contrainte extérieur.
Mais nos vie sont dictées par de nombreux facteurs.
Notre
conscient et surtout notre inconscient n’est alors que empêcher de liberté.
C’est la
thèse que soutient de nombreux philosophe.
Le premier que nous allons étudier, pour développer notre réflexion est
Spinoza.
Pour Spinoza le concept de liberté n’est que illusion.
Nous ne sommes
que le résultats de multiples facteurs qui nous échappe.
Pour Spinoza, le librearbitre n’est libre qu’en apparence.
Bien que nous avons conscience de ce que
nous voulons, nous ne savons pas pourquoi nous le voulons.
C’est la toute la
complexité de la liberté.
Pour appuyer nos propos nous pouvons nous appuyer sur
la citation suivant « Les hommes sont conscient de leurs désirs et ignorant des
causes qui les déterminent » dans Lettre au très savant G.
H.
Schuller .
Il nous
explique que ce que nous pensons vouloir ou savoir nous le savons, mais que nous
ne sommes pas capables de déterminer pourquoi nous voulons ça.
Donc que nous
ne sommes pas libre.
Prenons l’exemple de deux personnes qui tombent
amoureux.
Quand on tombe amoureux on ce dit que c’est nous qui l’avons choisit,
que c’est de notre liberté d’aimer que ce choix est fait.
Mais pour Spinoza ce choix
n’est pas libre, car ce sont les hormones, les comportements sociaux culturels
ancrées en nous qui décide si oui ou non nous....
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