La liberté morale est-elle supérieure à la liberté civile, peuvent-elles s’opposer ?
Publié le 22/11/2014
Extrait du document
«
même occasion l'Etat qui est à l'origine de la « liberté civile ».
C'est l'Etat qui n'a pas réussi à façonner la
« liberté civile » par l'instauration de lois selon la volonté de tous.
D'un autre côté, il ne faut pas oublier que
l'Etat est censé répondre à la « volonté générale » et non aux volontés particulières, cela induit donc que
quelque soit les lois qui sont votées, il risque d'y avoir des mécontents.
Pour autant, cela conduit-il l'individu à
être responsable de ses actes, cela conduit-il l'Etat à être innocent alors que c'est lui par la « volonté générale »
qui est à l'origine de la « liberté civile » ? L'individu à « l'état civil » « se voit forcer [...] de consulter sa raison
avant d'écouter ses penchants ».
Or, la raison est la « faculté, proprement humaine, de former des idées, de
discerner le vrai, de comprendre les enchaînements des faits, la liaison de la vérité » (Dictionnaire de
Philosophie, Armand Colin, 1995), c'est la « faculté propre à l'homme par laquelle il peut connaître, juger et agir
selon des principes » (Le Petit Larousse, 2013), la morale, quant à elle, est « d'une façon générale, théorie ou
doctrine de l'action humaine qui tente d'établir de façon normative la valeur des conduites et de prescrire les
règles de conduite qu'il convient dès lors de respecter.
En ce sens la morale ne se contente pas de décrire
comment les hommes agissent, mais elle tente de dire comment ils devraient agir » (Dictionnaire de
Philosophie, Armand Colin, 1995), c'est une « théorie du bien et du mal, fixant par des énoncés normatifs les
fins de l'action humaine » (Le Petit Larousse, 2013).
La raison justifie un acte selon des principes, mais elle ne
permet aucunement de différencier le bien du mal, tout dépend des principes qui sont inculqués à l'individu dès
son plus jeune âge.
Peut-on donc juger un individu qui semble être raisonnable mais pas moral ? On revient
donc à la question est-ce que la « liberté civile » permet de juger un homme individuellement ? Selon le
principe que l'homme par cette liberté est seulement un être raisonnable, il semble donc que la société est la
seule à être dotée d'une « liberté morale », car c'est elle qui dicte ses lois selon les règles de conduite qu'elle a
prescrite.
La « liberté morale » semble donc être supérieure à la « liberté civile » car elle rend l'homme
individuellement responsable de ses actes ce que ne permet pas la « liberté civile » qui répond à une « volonté
générale ».
L'homme devient un être moral seulement s'il possède la « liberté morale ».
L'homme ne sera pas
forcément moralement bon, car le développement de désirs artificiels à « l'état civil » peut rendre l'homme
mauvais, méchant, mais la morale qu'il a acquise par la « liberté morale » permet à l'individu d'être blâmé ou.
»
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