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La liberté implique-t-elle la responsabilité ?

Publié le 19/02/2016

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La responsabilité, c'est d'abord se comporter comme un adulte mature et autonome, doué de raison, apte à conduire sa vie en prenant des décisions réfléchies et personnelles, et capable de remplir un certain nombre d'obligations envers soi-même et envers la société.

 

En ce sens, il ne peut y avoir de liberté sans responsabilité, puisque la responsabilité, c'est justement la capacité à se gouverner soi-même sans dépendre d'une autre volonté. Seuls les enfants, les fous sont considérés comme irres-

ponsables. Mais on peut inclure aussi les personnes qui ne prennent pas de décisions par elles-mêmes, qui s'en remettent à autrui pour conduire leur vie. Cela peut être le cas de l'employé qui dépend entièrement de son entreprise, du conjoint qui sacrifie ses intérêts à ceux de sa famille, de toute personne qui, suivant le seul désir de l'instant, ne réfléchit pas assez aux conséquences de ses actes, et éprouve, le moment venu, des difficultés à les assumer.

« ~- Le philo sophe ne doit pas renoncer à éclairer le tyran ·~[·]~· Le maître ne peut se satisfaire de la reconnaissance d'un esclave.

Il doit donc affranchir l'esclave.

De la même manière, le tyran devra œuvrer pour le bien s'il veut être reconnu par son peuple.

Les contradictions peuvent se résoudre L a pensée d'Ale x an­ dre Kojè ve est nour ­ rie pa r les tr avaux de Karl Marx e t de Hegel.

Po ur Kojève , la tension entr e la réalité pra - .si le philosophe s'empa­ rait du pouvoir au moyen de sa • dialectique •, il l'exer­ cerait mieux, toutes choses égales d 'ailleurs, qu 'un "pro­ fane• quel qu'il soit .• Alexandre Kojève, 'J}trannle et sagesse prendre part au devenir historiq u e.

Le tyran a besoin d'être éclairé U n tyran , selon Hege l (La Phénoménologie de l'esprit), ne peu t jamais êtr e sat isfait: il a besoi n de recon naissance (l'a d ­ mir ation).

Mais la reco n­ naissance que lui témoignent ses suj e ts, reconnaissance d'es­ claves, n 'a pas de va leur pour lui.

Il a ura donc tou t intérêt à ce t iq u e et l'idéal va se q ue ses sujets ne soient réso udr e en une syn- pas des esclaves , afin de t h èse qu i constit uera la bé néfi c ie r d ' un e recon ­ fi n de l'h is to ir e.

Le p hi - na issa nce aut h en tique.

l osophe, contrairement à ce que dit Strauss , peut La tyrannie brutale est stérile K ojève , en reprenant l'ana lyse de Hegel , répo nd à Strauss : le phi­ losoph e do it cons eiller le tyran.

En effet , ce lui­ ci finira par l'écouter lorsqu 'il se s e ra re ndu compte que la contrainte n e lu i fourni t aucune satisfact io n .

Le philo­ sophe pourra alors cond uir e le ty ran sur la voie de la justice .

La sy nthèse de l'i déa l et de la pratique est possible.

Le ty r an finira tou jou rs par se ren dre com pte qu 'il a besoin du philosophe pour asseoir son pouvoi r sur autre chos e que la for ce brute.

,~. »

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