La liberté- Hegel
Publié le 07/02/2013
Extrait du document


«
puisse se "réduire" à un état qui ne répond plus qu'aux instincts et de lui laisse
aucun choix dans la vie, puisqu'il se met dans l'état d'un "être non-libre".
Néanmoins, peut-on dire que l'homme a un libre-arbitre absolu sur ses
actes? Peut-on dire qu'il n'y a rien de déterminé en lui, ou du moins qui le
limiterait d'une liberté absolue ? Est-ce que celle-ci existe-t-elle seulement ?
Peut-il réellement avoir un contrôle total de ses actes ? Est-il possible pour l'être
humain, psychologiquement parlant, d'assumer tous ses actes et d'affronter sa
propre vérité (celle-ci ne serait-elle pas dangereuse pour lui ?) ? N'y a-t-il pas
tout de même des limites à cette liberté ?
Cet extrait commence par l'exposition d'une opinion qui tend à être
générale quant à notre responsabilité dans nos actes.
Hegel explique ainsi, dans
sa première phrase que l'être humain, nommé "on" dans cet extrait, déclare
facilement que sa "volonté", que l'on peut définir comme étant l'énergie qui
pousse à se déterminer, se décider à des actions (de délibérer avant une
décision) et à les réaliser, c'est donc une force de l'esprit qui nous mène vers une
action, a été "déterminée", c'est-à-dire provoquée, définie, par des "mobiles,
circonstances, excitations et impulsions".
Les "mobiles" sont des motifs propre à
l'être humain qui pousse celui-ci à agir d'une certaine façon, on dit par exemple
dans une affaire de meurtre que le mobile du tueur était l'argent; son besoin
d'argent aurait donc formé sa volonté d'en posséder et ce qui lui semblait être
son seul moyen d'atteindre son but, d'assouvir son désir aurait était de tuer une
personne en possédant; le mobile donne à l'être humain l'impression qu'il n'a pas
eu d'autres choix, que ses désirs ne pouvaient être assouvis autrement que par
son acte.
Les "circonstances" sont des particularités d'un événement qui pourrait
poussé un être humain d'agir d'une certaine façon, c'est ce qui fait que chaque
événement est différente, chaque crise économique est différente par exemple
car les circonstances ne sont jamais les mêmes.
Les "excitations" sont des
stimulations qui font passer à l'action, elles impliquent une dimension
organique.
Les "impulsions" sont des instincts qui poussent à agir de façon
soudaine, donc sans réflexion, elles se rapprochent du comportement animal.
Ces quatre notions n'implique donc pas une participation directe de l'être qui se
justifie, en effet ce qui a causé sa volonté est ou soit une raison totalement
extérieure à lui-même (les faits, les personnes...
On peut par exemple justifier le
viol d'une jeune fille parce qu'elle était en mini jupe et non pas parce que l'on est
dérangé, la raison de l'acte vient d'autrui dans ce genre de justification), ou soit
des raisons naturelles, instinctives, appartenant à se qui tient de l'organique et de
l'animal.
Il y a donc un rejet total de la personne de sa propre conscience et de sa
possibilité de choix dans ses actes; or Locke a bien montré que l'homme a une
conscience, et c'est ce qui le fait homme et non animal, et qu'il est capable de
réflexion sur lui-même..
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