La liberté est-elle menacée par les revendications égalitaires ?
Publié le 04/07/2012
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A. Car la liberté n'est pas l'indépendance
En réalité, il n'y a pas de liberté dans l'inégalité : c'est ce que démontre Rousseau dans les Lettres écrites de la montagne en faisant la distinction entre l'indépendance et la liberté. « Quand chacun fait ce qu'il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre. « Autrement dit, être libre n'est pas faire ce que l'on veut, mais obéir à une loi devant laquelle nous sommes tous égaux. B. Car seule la loi rend possible la liberté C'est par conséquent la loi et l'égalité de tous devant elle qui rend possible la liberté. Dans l'état de nature, dit Rousseau, cet état fictif où nos rapports ne sont pas régis par des lois, les hommes sont également libres, puisqu'ils obéissent tous à la loi naturelle. C'est l'apparition de l'idée de propriété qui marque la fin de l'état de nature, puisqu'elle produit l'apparition de l'inégalité (le plus fort possède plus), et de la violence.
«
Liberté, égalité sont les mots qui permettent de composer la devise républicaine qui est « Liberté, égalité, fraternité ».
Or liberté et égalité ne sont pas forcémentconciliables.
La liberté peut-elle être menacée par l'égalité ? Cette réflexion peut nous amener à se demander si ces deux mots sont vraiment conciliables sous toutesleurs formes.
Sous quelles formes peuvent ils être conciliables ou non ? Quelles conséquences peuvent avoir ces associations ? L'État garantit-elle la liberté autant quel'égalité ? A quelles conditions peuvent-ils vraiment être associés ? Les sens de liberté et égalité semblent très vagues.
« Le droit, c'est l'égalité » Alain.
Alain parle dudroit naturel, c'est-à-dire l'ensemble des lois qui déterminent les droits des humains en temps qu'ils appartiennent à telle communauté et non parti politique.
Cela veutdonc dire que la liberté est l'une de ces valeurs.
Chaque être humain est libre d'accéder à la propriété et aux fonctions publiques.
Ce sont des droits égaux.
Cela faitréférence à la maxime républicaine qui veut montrer un conditionnement mutuel entre l'égalité et la liberté.
C'est exactement ce que la devise républicaine avait envue:
Instaurer la liberté et l'égalité dans un État.
La liberté morale c'est-à-dire la raison et la liberté politique, c'est-à-dire la loi, peuvent maintenir une égalité de droit.L'égalité de droit serait donc l'égalité devant la loi qui se fonde généralement sur l'idée d'une égalité naturelle entre les hommes en ayant une égale dignité.
Chaqueindividu a le droit d'être traité de la même façon, voilà ce que l'égalité générale signifie.
La liberté et l'égalité se doivent d'être conciliables sous prétexte que chaqueindividu s'occupe toujours de son intérêt particulier et que donc l'État doit faire en sorte que l'on respecte la loi et sa double universalité qui est pour tous (égalité) etpar tous (liberté).
Ces deux termes sont les principes de la démocratie et aussi les exigences théoriques fondamentales du contrat social de rousseau.
Les hommesnaissent libres et égaux en droit et en dignité.
C'est pourquoi liberté et égalité ne sont pas incompatibles et sont faites pour se corriger mutuellement.
Chacune corrigece que l'autre pourrait avoir d'excessif.
Depuis longtemps nous luttons pour l'égalité politique, c'est-à-dire pour les droits pour tous afin de participer au gouvernementde notre pays pour que l'on soit tous électeurs mais aussi éligibles.
Car si cette égalité politique n'existerait pas, on reviendrait à l'état de nature et donc à la loi du plusfort.
Car l'égalité permet un équilibre une similitude.
L'État ne peut garantir la liberté complète, c'est pourquoi l'égalité pose des limites à la liberté.
La Déclarationdes Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 dit que « les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » et la Déclaration Universelle des Droits del'Homme de 1948 exprime aussi cette idée comme « tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi ».
Or il existe deségalités incompatibles avec la liberté.
Si on prend le mot liberté au sens propre du terme, on peut le relier à l'égalité naturelle qui équivaut par exemple à la mêmetaille, même physique, même vision des choses etc.
Cependant, nous naissons inégaux donc la société a pour but de rétablir cette égalité qui a été inégale à cause dela nature en empêchant par exemple la loi du plus fort, l'esclavagisme et
tout ce qui en rapport avec la force, le pouvoir.
Car l'égalité doit permettre à tous d'être au même niveau, au fort d'aider les faible en les instruisant, au faible en lesaidant à avoir moins peur des fort.
Et ainsi à développer une vie qui leur est égale.
Or nous pouvons voir à travers l'Histoire que cette égalité naturelle a toujours étéprésente, que la liberté, dire absolue, a toujours été source de fortes inégalités telles que la loi du plus fort qui dit que le faible ou pauvre doit servir le fort ou le riche.Mais dans notre société actuelle, nous nous intéressons aussi à l'égalité économique qui serait parfait pour notre société.
Mais dans notre société, dite économique, larichesse est l'une des plus grande inégalité.
Cela est dû en parti aux régimes qui se sont installé comme le libéralisme qui a fait augmenter les inégalités.
Or, pourréduire des inégalités, il faut changer des choses et c'est pourquoi la remise en question de la liberté est nécessaire à ce but.
Néanmoins, il se pourrait qu'un certainrégime puisse réaliser cette égalité économique, le communisme car tout les biens tels qu'ils soient, appartiennent à l'État, à la collectivité.
Mais cela reviendraitquand même à réduire d'une certaine manière la liberté.
Suivant les formes d'égalités, liberté et égalité sont conciliables ou non en ayant ou non des conséquencespositives ou négatives sur surtout la liberté.
Certaines associations pourraient avoir des conséquences négatives ou positives.
La liberté naturelle associée à l'égalitéde biens aboutirait à aucune égalité au sens général.
En sachant que la liberté naturelle consiste à faire tout ce que l'on veut si on le peut.
On peut dire que celaéquivaut à l'état de nature, c'est-à-dire l'absence de règles.
Cependant il donne accès aux droits naturels aux Hommes.
Cette liberté peut donc être détruite, c'estpourquoi, cette liberté est transformée en liberté politique afin que les Hommes obéissent à la loi dans l'état de droit et non plus à la loi du plus fort comme le ditRousseau dans Indépendance et Liberté.
Cette liberté est associée à une égalité de biens, or cette association n'aboutit pas à une égalité au sens propre du terme.
La liberté civile associée à l'égalité de droit auraient pour conséquence le fondement de la liberté car la liberté civile est une liberté à partir du moment où les lois sontrespectées et que l'égalité des droits appelée aussi égalité civique ou encore égalité politique, c'est-à-dire à dire l'égalité devant la loi, s'oppose aux privilèges.
Cetteégalité n'est pas nécessaire mais elle se fonde sur une sorte d'égalité naturelle entre les êtres humains.
L'égalité naturelle ne signifie pas avoir la même force ou lesmême qualificatifs mais plutôt que les Hommes ont une égale dignité.
Liberté et égalité au sens général ne peuvent donc pas être compatibles car il existe diversesformes derrière ces deux mots.
Et que pour les assurer, il faut les modifier.
Pour assurer correctement l'égalité, il faudrait réduire la liberté et pour conserver uneliberté il faut nécessairement des inégalités.
Or cela peut se faire dans une famille car ce sont les sentiments qui règnent.
Alors que dans une société, ils ne sontconciliables que dans la devise républicaine grâce au troisième mot qui est la fraternité.
Nous pouvons donc nous demander en quoi la fraternité peut-elle les faireconcilier..
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