La liberté est-elle LA CONDITION DE LA MORALITÉ ?
Publié le 25/01/2020
Extrait du document
• La moralité ne peut donc se concevoir sans la liberté, comprise comme capacité spécifiquement humaine de choisir ce qui semble être le bien ou, en tout cas, le meilleur, compte tenu des circonstances. Encore faut-il s’entendre sur ce que Ton nomme moralité. Car si elle désigne un ensemble de règles forgées par d'autres (les parents, les professeurs, la société...), la liberté ne peut exister qu'à la condition d'en examiner le bien-fondé, pour éventuellement les modifier. Aucune liberté ne peut se concevoir sans esprit critique. Et la morale n'échappe pas à cette critique.
«
constitue pas une excuse pour ne pas ou pour mal agir.
Tout acte
peut être jugé comme bon ou comme mauvais et reste imputable à
son auteur, entièrement libre d'avoir agi autrement.
La moralité
•11.1 n'existe que par la liberté.
~ Mais cette recherche permanente de «responsables» ne cache-t-elle
11.1 pas certains dangers? m
-~ Il.
La liberté authentique doit créer sa morale
.J et non la présupposer
• Nietzsche est le plus virulent critique de cette «doctrine de la
volonté» forgée de toutes pièces« avec l'intention de trouver le cou
pable>> (le Crépuscule des idoles).
Une certaine catégorie d'hommes
a décidé que les hommes étaient libres dans l'unique but de pouvoir
les juger et les punir.
Ce «tour de passe-passe théologique» sert d'ar
gument aux faibles pour asservir les forts à l'aide d'une arme redou
table : la culpabilisation.
Décréter les hommes libres permet de les
punir lorsqu'ils n'agissent pas conformément à ce que la morale
ambiante définit comme étant la bonne conduite.
Cela permet aux
faibles, inventeurs de ces valeurs, de régner sur les forts.
• Contre cela, Nietzsche revendique la liberté d'être a-moral
(en-dehors de la morale, à distinguer de immoral, contraire à la
morale), ou de créer soi-même sa morale.
Telle est la vraie liberté,
celle des forts, des maîtres ou des «surhommes)).
Cette «volonté de
puissance» commence par dévoiler la véritable origine de ce que les
maîtres considèrent, à tort, comme étant le bien ou le mal, en soi et
pour tous.
Puis elle s'affirme comme créatrice de valeurs qu'on ne lui
a pas dictées de l'extérieur, mais qu'elle forge et revendique person
nellement.
• La moralité ne peut donc se concevoir sans la liberté, comprise
comme capacité spécifiquement humaine de choisir ce qui semble
être le bien ou, en tout cas, le meilleur, compte tenu des circons
tances.
Encore faut-il s'entendre sur ce que l'on nomme moralité.
Car
si elle désigne un ensemble de règles forgées par d'autres (les
parents, les professeurs, la société ...
), la liberté ne peut exister qu'à
la condition d'en examiner le bien-fondé, pour éventuellement les
modifier.
Aucune liberté ne peut se concevoir sans esprit critique.
Et
la morale n'échappe pas à cette critique.
>Flash bac p.
B"I.
»
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