Devoir de Philosophie

La liberté de chacun s'arrête-t-elle seulement là où commence celle des autres ?

Publié le 27/07/2009

Extrait du document

 

 

 

  • Première partie : pourquoi penser que ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui

On part ici du lieu commun en essayant de comprendre pourquoi cette idée semble aussi évidente

Pour le comprendre il faut tenter de mettre cette idée en difficulté

Référence philosophique qui vient enrichir l’argument

citation ( on aurait pu se contenter d’expliquer la référence)

Définition plus précise de la liberté

transition

  • Seconde partie: quelles autres limites à ma liberté ?

au début du paragraphe on montre bien comment cette partie s’articule avec la précédente

Cette référence cinématographique

sert un peu de « fil rouge « montrant à chaque fois comment le point de vue sur la question évolue

nouvelle définition de la liberté

transition

changement de perspective qui est amené par la partie précédente

« citation ( on auraitpu se contenterd'expliquer laréférence) Définition plusprécise de laliberté transition seconde partiequelles autreslimites à maliberté ? au début duparagraphe onmontre biencomment cettepartie s'articuleavec la précédente raison de ne pas être partagée par tous risque de réduire à néant toute liberté.

Ne vaut-il pas mieux dès lors, accepter des limites sachant que autrui, seretrouve symétriquement dans la même position, chacun pouvant jouir d'uneliberté certes limitée mais réelle ou, en tous cas, possible.N'est-ce pas là le rôle des lois et plus généralement celui de toutel'organisation politique de la société.

Dans Le Citoyen (1642) Thomas Hobbes montre comment, par la loi qu'ils se donnent, les hommes renoncent à uneliberté absolue mais virtuelle voire contradictoire, pour accéder à une libertérestreinte mais réelle. Hors de l'état civil, chacun jouit sans doute d'une liberté entière mais stérile ; car s'il a la liberté de faire tout ce qu'il lui plait,il est en revanche, puisque les autres ont la même liberté, exposé à subirtout ce qui leur plait.

Mais une fois la société constituée chaque citoyen neconserve qu'autant de liberté qu'il lui en faut pour vivre bien et en paix, demême les autres perdent leur liberté juste ce qu'il faut pour qu'ils ne soientplus à redouter.Le paradoxe est que la loi en venant circonscrire ma liberté (de fait, le plussouvent elle interdit une action ou en limite la portée) me donne concrètementla possibilité d'être libre.

A l'inverse de Hobbes pour qui cette limite estfondée sur un renoncement, Rousseau montrera que la loi est la seule garanted'une liberté réelle.

Car ainsi qu'il l'affirme dans les lettres à la montagne , la liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à ne pas être soumis à la volontédes autres.

Si on accepte cette définition on comprend maintenant en quel senson peut affirmer que la liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autrui.Lorsque je me plie aux injonctions des lois je sais qu'autrui fera de même etqu'ainsi nous pouvons disposer chacun d'un petit espace de liberté.

Ainsi s'il faut que la liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autruic'est parce que c'est la condition pour que la réciproque soit vraie et qu'ainsichacun accède à une liberté restreinte et réelle abandonnant l'idée illusoired'une liberté absolue.

Cependant, la loi est-elle la seule limite à ma propreliberté ? Une telle conception s'en tient peut-être à une approche trop limitée de lanotion de liberté.

En effet puis-je me contenter de définir négativement maliberté par rapport à autrui ? concrètement je me pense libre non seulementlorsque je ne suis pas soumis à la volonté des autres mais lorsque je peuxréellement faire ce que je veux.

Car si la liberté des autres était la seule limite àma liberté alors, seul au monde tel Robinson, je serais entièrement libre.Point n'est besoin d'une longue analyse pour comprendre à quel point cetteidée est illusoire.

Même sans les autres ma liberté viendrait s'échouer contre ladure matérialité du monde.

Je me heurte constamment aux choses qui résistentà ma volonté.

Je vis même parfois mon propre corps comme une prison quim'empêche d'agir à ma guise.

Ainsi Alex, le héro du film « Into the wild » devraabandonner son rêve de liberté confronté à la réalité matérielle : une rivière encrue l'empêchant de rebrousser chemin, l'hiver l'empêchant de se nourrir, lamaladie enfin mettant un point final et sans appel à toute liberté possible.

Nepas être soumis aux lois des hommes ne me dispense pas d'être soumis à cellebien plus rudes de la nature.

Bien plus rudes car, si celle des hommes obligentlaissant en fin de compte toujours la liberté de choix, celle de la nature sontabsolument contraignantes.Mais plus encore que le monde qui m'entoure, ne suis-je pas, moi-même, lepropre obstacle à ma liberté.

La liberté ne peut se réduire à l'idée de faire ce. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles