Devoir de Philosophie

La justice peut-elle se passer de la loi ?

Publié le 20/12/2011

Extrait du document

justice

Pour être juste, faut-il s'en référer à la loi ? La loi dit-elle le juste ou faut-il s'en référer au sentiment ?

justice

« B.

les punitions ou récompenses exagérés.

Ce cas de figure est encore aggravé quand une erreur estcommise.

Ex : Voltaire et l’affaire Calas ou encore Zola et l’affaire Dreyfus. C.

Les promesses non tenues qui ébranlent la confiance en la parole d’autrui. C’est 3 situations ont en communs de ne pas réclamer de connaissances juridiques pour être perçues : elles peuventêtre comprises par l’intuition ou par la raison.

La justice par conséquent peut se définir sans avoir besoin des textescompliqués, des livres de droits.

2.

Les conflits entre légitimité et l’égalité Les lois positives n’expriment pas forcement la justice.

Un Etat peut mettre en œuvre une légalité, un droitpositif, mais ses lois peuvent être iniques.

Les luttes pour la tolérance mettent en évidence notamment le conflitentre la sphère privée et la sphère publique notamment dans les choix que sont par exemple ; les choix religieux etles orientations politiques.

Des souverains ou des Etats ont étaient et sont encore enclins à penser que les sujetsdoivent avoir la même religion qu’eux sans tenir compte du libre-arbitre de chacun ainsi que des droitsfondamentaux, en l’occurrence ici le choix du culte.

De même, il est révélateur de constater que Israël donne la médaille des Justes à des non juifs qui ont sauvés sescompatriotes durant la Seconde Guerre Mondiale.

La justice consistait bien alors à désobéir aux lois positivesétablies par le régime de Vichy au non des valeurs du droit naturel Cf.

: Locke, Lettres sur la tolérance 3.

La supériorité de la justice sur la loi Le droit naturel est a priori, universel et nécessaire.

Il a pour finalité le respect de la dignité humaine et a cetitre vaut qu’elles que soient les circonstances.

Les lois au contraire sont a posteriori, fruit des mentalités, desmœurs d’une civilisation dépendante du pouvoir en place, donc relative et historique.

III.

La justice doit guider le droit mais ne peut en aucun cas s’en dispenser.

1.

Le droit naturel a pour fonction première d’être correctif du droit positif . En effet, ce dernier est indispensable puisqu’il assure la sécurité du peuple et l’égalité des citoyens grâce àl’existence de règles et de libertés communes.

Dans le même temps le droit naturel permet d’interpréter l’esprit deslois en assurant l’équité dans la société.

Il réclame notamment qu’en plus des droits juridiques existent au saint de lasociété les droits sociaux.

Cf.

Aristote, Ethique à Nicomaque 2.

Les droits de l’homme fondent les droits du citoyen dans les Etats Certains pays qui ne respectent pas les droits de l’homme peuvent être condamné par d’autres Etats quipeuvent à ce titre déclarer la guerre ou justifier une politique interventionniste.

En effet, même si ses Etats nerespectent pas les droits du citoyen, en exclut une partie de la population, il n’en demeure pas moins vrai que c’estune exigence de la raison humaine, de respecter la dignité de toutes personnes quelles que soient sa condition.

3.

L’idéal de justice doit toujours construire le modèle du droit positif à partir duquel ce dernier doit évoluer. En effet, à partir du moment où les valeurs fondamentales de l’humanité sont respectées, particulièrement sur leplan moral.

Il s’ensuit une légitimité politique des lois.

C’est ainsi que Rousseau peut affirmer dans le Contrat Social : « l’obéissance à la loi qu’on s’ait prescrite est liberté ».

De même l’obéissance à une loi légitimée par la raison, loin de reposer sur la contrainte ou l’intérêt doit êtrereconnu comme une obligation de notre conscience morale.

C’est pourquoi chaque citoyen possède non seulementune responsabilité morale mais encore civile.

Cf.

Kant, critique de la Raison pratique. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles