la justice et le droit
Publié le 30/12/2017
Extrait du document
«
I) Liens entre droit et justice :
Le droit désigne l'ensemble des règles qui régissent un État, c'est le droit positif.
Avec des
règles qui varient d'un État à l'autre.
Les lois n'ont pas à être justes, elles doivent surtout
garantir la paix sociale, puisque « Il vaut mieux une injustice qu'un désordre » de Goethe.
Mais ce n'est pas de l’avis de Rousseau, ni même de la pensée des « droits de l'homme », les
lois peuvent être injustes, et soutenir des inégalités de droits.
Un droit positif juste, deviendra
alors un droit similaire au droit naturel.
Le droit a en premier lieu, une forme positive.
Ce qui signifie que les lois sont des
dispositions, que le gouvernement impose à la société.
La sentence doit être comptée comme
étant juste.
La justice légale ne détient pas l’efficacité du sentiment.
Elle est beaucoup plus
réfléchie et rationnelle.
Le sentiment d’injustice, à quelles occasions avons-nous la croyance de faire partie d’une
injustice ou de la subir ? La vision de l’injustice est celle d’une inégalité remarquable.
Toutes les inégalités ne sont pas forcément injustes.
Certaines obéissent à une forme de relativité.
L’exemple de la rémunération dans un travail
plus ou moins élevé en fonction du travail fournie.
L’injustice est donc basée sur des actes pas
forcément avec un fond, c’est pour cela que l’on différencie l’injustice de la discrimination.
Lorsqu’un emploi est refusé à une personne avec pour seul cause son physique ou son origine,
il y a certes une certaine forme d’injustice, peu importe le point de vue juridique que nous
adoptons.
La valeur du droit, rend nécessaire l’existence d’une constitution.
Les lois sont des mesures
ou des dispositions générales qu’un État impose pour faire régner un ordre commun.
Le droit
est alors objectif, puisqu’il se montre dans une dimension pénible vis-à-vis des désirs
individuels et personnels.
Les lois ont donc avant tout une forme juridique entre l’interdiction et l’autorisation.
Avec
certains codes qui mettent en valeur les principes de la justice.
La possibilité qu’il peut y avoir une justice en dehors du droit nous mène à réfléchir à une
certaine frustration entre les deux.
On distingue alors trois cas fondamentaux.
Les partages
inégaux que nous jugeons inacceptables, les punitions ou les récompenses excessives, et les
promesses non tenues.
Dans le premier cas, l’injustice concerne un mode de distribution ou de
répartition ; dans le deuxième, la récompense, et dans le troisième cas elle apparait comme
une trahison de confiance admis par une personne, car sans la confiance, une société aurait un
mauvais fonctionnement.
La valeur du droit est alors dans sa capacité à permettre d’envisager la situation avec du recul,
en tenant compte de l’ensemble des paramètres communs.
Le droit à une vision réaliste,
prudente et logique pour bien comprendre le conflit survenu.
De plus, le sentiment d’injustice
ne suffit pas à définir précisément ce qui est juste, c’est-à-dire proportionné pour tous..
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