La justice est-elle compatible avec l’efficacité ?
Publié le 19/09/2018
Extrait du document
Pour être efficace, la justice devrait pouvoir s’accomplir sans frein, allant jusqu’à faire abstraction de ses conséquences. Cela suppose que la justice en soi existe, qu’on la connaît, et que la justice judiciaire corresponde à la justice du for intérieur, de la conscience. Sinon, cette efficacité de la justice devient inefficace et injuste !
Être efficace, c’est produire, c’est être opérationnel, c’est réussir. L’efficacité, aujourd’hui, est souvent synonyme d’oubli des personnes. Au nom de l’efficacité économique, on n’hésite pas à licencier, à délocaliser, à faire travailler - dans certains pays - les enfants. Comment, alors, la justice et l’efficacité peuvent-elles coexister, se coordonner ?
Le droit est ce qui est idéalement possible. Certes, un étudiant en droit
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• Organisation du plan
1.
Il semble difficile de concilier la justice et l'efficacité.
La première fait
appel à une notion morale, à la dignité humaine; la seconde n'en appelle
qu'au pragmatisme et ne s'inquiète
ni du bien ni du mal.
2.
Mais l'efficacité ne suffit pas à définir l'homme.
Son horizon est celui
de la justice, non d'une justice abstraite, mais d'une justice équitable qui
pose comme valeur essentielle la dignité de l'homme.
CORRIGÉ
[Dissertation rédigée]
[Introduction]
On distingue traditionnellement : la justice commutative, celle qui
réclame l'égalité des termes de l'échange (dans un contrat par exemple) ;
la
justice distributive, qui rétribue équitablement ; la justice répressive,
qui proportionne les sanctions à la gravité de la faute.
La notion de justice
est équivoque car elle désigne à la fois une institution avec ses règles
- dont le garde des Sceaux, en France, est
garant- et l'idée morale d'éga
lité pour tous devant la loi.
Une loi juste peut-elle aller de pair avec la notion d'efficacité ? La jus
tice, symbolisée par la balance, peut-elle restreindre sa définition à l'effi
cacité de son action
?
[I.
Justice et efficacité]
Le mot justice vient du latin jus qui veut dire le « droit », et renvoie
ainsi au respect du droit : judiciairement parlant et moralement parlant.
Pour être efficace, la justice devrait pouvoir s'accomplir sans frein,
allant jusqu'à faire abstraction de ses conséquences.
Cela suppose que la
justice en soi existe, qu'on la connaît, et que la justice judiciaire corres
ponde à la justice du for intérieur, de la conscience.
Sinon, cette efficacité
de la justice devient inefficace et injuste !
Être efficace, c'est produire, c'est être opérationnel, c'est réussir.
L' ef
ficacité, aujourd'hui, est souvent synonyme d'oubli des personnes.
Au
nom de l'efficacité économique, on n'hésite pas à licencier, à délocaliser,
à faire travailler -dans certains pays -les enfants.
Comment, alors, la
justice et l'efficacité peuvent-elles coexister,
se coordonner?
Le droit est ce qui est idéalement possible.
Certes, un étudiant en droit.
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