INTRODUCTION

Dans le vivre ensemble en société, les individus entretiennent des rapports interpersonnels dont la finalité devrait être l’accès au bonheur. Ce dernier s’atteint par la quête incessante du bien. Mais qu’en est-il réellement de cette conception du bien ? En tout cas, pour certains, le bien semble être même comme objet du vouloir ou du désir. Pour d’autres, c’est l’être possédant la perfection absolue.  Cependant, les différences d’ordre conceptionel peuvent entrer en contradiction. Ce qui est bien dans un domaine, peut ne pas l’être sur un autre plan.  Le bien est aussi ce auquel l’individu aspire comme une fin ultime par rapport à laquelle les autres fins ne seraient que des moyens. Dans son extension, le concept du bien demeure la préoccupation de nombreux philosophes à l’instar d’Aristote que nous proposons comme objet de notre réflexion.

Ainsi, pour comprendre davantage Aristote et la problématique du bien, il nous est d’abord nécessaire de faire, un résumé succinct du premier livre de son œuvre « Ethique à Nicomaque «, considérée comme son chef-d’œuvre philosophique sur la problématique du bien. Ensuite tenter de répondre aux questions suivantes : En quoi consiste essentiellement ce bien ? Quelle hiérarchie Aristote établie-t-il entre les biens ? Que pense-t-il du bonheur et en quoi consiste-t-il ? Quelle relation existe-t-il entre le bonheur et la vertu ? Enfin quelle relation Aristote établie-t-il entre le bonheur et les biens extérieurs ? Ces questions seront le fil conducteur de notre réflexion tout au long de ce travail.