La glorification du travail : Nietzsche dans Aurore
Publié le 15/07/2012
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Ces questions amènent à analyser les enjeux de cette glorification du travail, qui s'agencent dans une même but, contenir chacun. Nietzsche nous montre l'aspect policier du travail, la manière dont il possède abusivement le travailleur, toute la journée, et capte, enferme ses envie ou idées propres à lui-même pour n'en faire qu'une sorte d'automate préfabriqué au labeur qu'on lui impose. De ce fait, le travail contient ou même détruit tout ce qui ne lui apporte pas satisfaction, efficacité et productivité, il chasse différents facteurs comme nous le montre Nietzsche avec une énumération : « Car il consume une extraordinaire quantité de force nerveuse et la soustrait à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l’amour et à la haine «. La satisfaction du travail est donc minimisé, il ne reste plus que le fait d'exercer un labeur, d'occuper son temps sans que l'esprit ne soit présent, comme si l'humanité du travailleur disparaissait au contact de sa besogne, ne lui apportant rien d'autre qu'une tache régulière à accomplir.
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