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la formation de l'esprit scientifique, Bachelard

Publié le 19/04/2021

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Dans cet extrait de La formation de l’esprit scientifique publié en 1938 et écrit par le philosophe Bachelard, l’opinion est opposée à la science. Mais pourquoi l’opinion constitue-t-elle un obstacle envers l’esprit scientifique? C’est à cette question que l’auteur va répondre en formulant sa thèse dès le début: <> Ainsi, Bachelard développe sa thèse en deux parties: premièrement, il définit l’opinion et explique comment elle s’oppose à la science. Deuxièmement, il nous fait comprendre que l’esprit critique est formé par le sens du problème, que la question est plus importante que le résultat puisqu’elle est à l’origine de toute connaissance scientifique. Bachelard commence donc par sa thèse, ce qui montre explicitement l'opposition entre ces deux notions. La première phrase du texte est mise en avant par l’utilisation de l’adverbe << absolument >> comme si pour Bachelard il était impossible de concevoir les faits scientifiques sur des opinions. D’un côté il oppose, la science, c'est-à-dire l’ensemble des connaissances universelles dans différents domaines à l’opinion, soit nos connaissances personnelles qui se forment en fonction de nos besoins. Il y a alors un désaccord entre les deux, notamment le fait que l’opinion juge directement alors que la science démontre un fait avant de le juger. De plus, la science répond à un problème ou à une question grâce à des con...

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« Pour Bachelard, l’opinion arrange les hommes parce qu’elle ne cherche pas à comprendre les objets avec un raisonnement scientifique, elle les connaît seulement grâce à leur >.

L’opinion se résume donc à la simplicité.

Par ailleurs, l’opinion ne cherche pas à se connaître mais ne reste que dans le superficiel contrairement à la science qui cherche à comprendre le plus petit détail dont l’opinion >. L’analyse se poursuit sur le fait que nous ne pouvons >, ce qui veut dire que si l’on veut progresser dans n’importe quel domaine, il ne faut pas se fier à notre opinion mais plutôt trouver des problèmes et des théories en la détruisant, comme le dit Bachelard car elle ne représente pas un savoir donc pas quelque chose dont on puisse être certain.

L’opinion doit alors être surmontée en premier lieu, puisqu’elle est un > à la vérité et à la science.

L’opinion reste toujours superficielle, elle ne cherche qu’à satisfaire ses besoins en évitant d’aller plus loin.

Elle se pose elle-même des obstacles pour son développement en évitant d’aller au-delà des pensées.

La deuxième partie commence en disant que l’opinion constitue >, et Bachelard explique le fait que le savoir n’est que superficiel, que le problème n’est pas le fait de savoir mais croire que l’on sait alors que l’on ne sait pas.

L’opinion donne donc une mauvaise définition du savoir.

Le savoir a été prouvé, démontré, par des faits réels contrairement au fait de croire qui dépend de notre opinion, de nos perceptions, ce qui n’est pas prouvé. Croire nous donne une fausse approche de la réalité puisque l’on croit détenir la vérité mais ce n’est qu’une illusion.

Si nous donnons sens à notre opinion, c’est notre opinion qui aurait toujours raison. Or la raison est prouvée sur la connaissance scientifique c'est pour cela que >.

Ou bien on ne cherche pas à comprendre, ou bien l’on raisonne.

Il est clair que l’on ne peut pas faire les deux à la fois.

Mais Bachelard précise encore sa pensée : il ajoute que l’enjeu est celui de la formulation claire. La naissance de la science prend place avec la naissance de problèmes, de doutes >.

L’apparition même du problème fait que la science existe.

Mais pour résoudre des problèmes il faut savoir les poser et pour poser des problèmes il faut se rendre compte qu’il y a un problème, un obstacle >.

Ce qui. »

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