La fin de l’Etat est-elle la liberté ?
Publié le 09/02/2022
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Philosophie
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La fin de l’Etat est-elle la liberté ?
I1.
Analyse du sujet :
Définition des termes :
Fin -> 2 sens possibles : destruction ou finalité
Etat : à distinguer de société = structure hiérarchisée de pouvoirs contraignants
Liberté : absence de contrainte / capacité de choisir.
En tant que capacité de choisir,
entre dans la nature de l’homme.
Dignité de l’homme = respect de la liberté.
Le sujet a donc plusieurs sens possibles.
Il semble y avoir opposition entre Etat et
liberté.
2.
Recherche des enjeux :
1.
2.
3.
4.
Hypothèses possibles :
La destruction de l’état est la liberté
Le but de l’Etat est la liberté
La destruction de l’état n’est pas la liberté
Le but de l’état n’est pas la liberté
Présupposés de ces hypothèses :
1.
Si la destruction de l’état est la liberté, alors il y a incompatibilité entre état et liberté
pour être libre, il faut supprimer l’état.
Dissociation entre société et Etat.
On peut
supposer une société sans état.
2.
Si le but de l’Etat est la liberté, alors il n’y a pas opposition entre état et liberté, on
peut s’interroger pour savoir si sans Etat la liberté pourrait exister.
La liberté sera
réalisée quand l’Etat jouera vraiment son rôle.
3.
Si la destruction de l’Etat n’est pas la liberté alors, c’est qu’Etat et liberté peuvent
cohabiter, alors peut-être la destruction de l’Etat est la destruction de la liberté.
4.
Si le but de l’Etat n’est pas la liberté, quel est le but de l’Etat ? La sécurité ? L’ordre ?
Il peut y avoir opposition entre Etat et liberté.
Implications :
1.
Pour être libre il faut supprimer l’Etat.
L’Etat est un obstacle à la liberté.
Toute
structure centralisatrice est destructrice de liberté.
Mais peut-on imaginer une société
sans Etat ? Cela n’existe pas et n’a pas existé dans l’histoire récente, pourquoi ?
2.
Si le but de l’Etat est la liberté, trouve-t-on dans tout Etat une société libre ? La liberté
doit pouvoir se vivre même à l’intérieur d’une organisation.
C’est l’ordre qui sera
cause de liberté.
Il faut redéfinir la liberté non pas comme absence de contraintes
mais comme obéissance à la loi positive, si celle-ci respecte la dignité humaine.
Mais
tout Etat est-il de facto cause de liberté ? L’expérience semble dire le contraire.
3.
Si la destruction de l ‘Etat n’est pas la liberté, alors détruire l’Etat peut produire autre
chose que la liberté : la loi du plus fort, le règne du darwinisme social ?
Corrigé : « la fin de l’Etat est-elle la liberté ? ».
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