LA DOCTRINE DE LA LIBERTÉ, LA THÉORIE DES PASSIONS, LA MORALE. L'HUMANISME CARTÉSIEN.
Publié le 14/07/2012
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Certes, il fut un savant : mathématicien, physicien, biologiste. On peut même dire que jusqu'en 1630 environ il ne fut que savant : les Règles pour la Direction de l'Esprit exposent une méthode qui n'est guère que scientifique et technicienne. Pourtant, comme savant, il est semblable à bien des chercheurs de son siècle : on peut préférer à sa mécanique celle de Galilée, à sa géométrie celle de Fermat, à sa théorie de la circulation du sang celle de Harvey. Mais, comme philosophe, Descartes dépasse tous ses contemporains...
«
DESC
ARTES
qui se rencontrent pleines, j'ai fait qu'ils m'ont apporté
plus d'une douzaine de ventres dans lesquels il y avait
de petits veaux, les uns grands comme des souris, les
autres comme des rats, et les autres comme des petits
chiens, où j'ai pu observer beaucoup plus de choses
qu'en des poulets, à cause que les organes y sont plus
grands et plus visibles.
J> Ces expériences préludent à la
rédaction, en 1648, de plusieurs passages des Primae
cogitat iones circa generationem animalium, ct de la
Description du corps humai n ou Traité de la formation du
foetus, ouvrage qui sera publié en 1664 à la suite du
Traité de l'Homme.
Des cartes n'abandonne pas pour autant ses réflexions
proprement philosophiques.
En particulier, c'est dans
les lettres de 1644 et de 1645 au P.
Mesland qu'il expose
avec le plus de détail et de profondeur sa doctrine de la
liberté.
Certes, dès les Cogitati ones privatae, il s' émer
veillait de la liberté humaine : (< Tria mirabilia
fecit
Domi nus, écrivait- il; res ex nihilo, liberum arbitrium
et homi nem deum >>.
Mais, jusqu'aux Jltéditations, il ne
semble pas avoir beaucoup réfléchi sur ce libre arbitre
qui l'émerveilla it.
Il ad met seulement avec saint
Thomas que l'on ne peut rien désirer que sous l'aspect
du bien, et que, si nous conn aissions toujours le vrai
et le bien, nous les choisirions nécessairement :.
»
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