La doctrine de la « déification » dans l'Église grecque jusqu'au XI e
Publié le 21/09/2023
Extrait du document
«
Association de la Revue de l’histoire des religions
La doctrine de la « déification » dans l'Église grecque jusqu'au XI e siècle
Author(s): https://admin.devoir-de-philosophie.com/documents/image/ZmlsZS9wcmV2aWV3L2huNjhnbmd3YmlodTB1aHFkMDJ3ZWZwai82LnBuZyEjfDQzISN8Zg==M.
Lot-Borodine
Source: Revue de l'histoire des religions, Vol.
105 (1932), pp.
5-43
Published by: Association de la Revue de l’histoire des religions
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/23664516
Accessed: 12-03-2017 19:07 UTC
JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted
digital archive.
We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship.
For more information about
JSTOR, please contact [email protected].
Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at
http://about.jstor.org/terms
Association de la Revue de l’histoire des religions is collaborating with JSTOR to digitize, preserve
and extend access to Revue de l'histoire des religions
This content downloaded from 128.122.230.148 on Sun, 12 Mar 2017 19:07:59 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
La doctrine de la « déification »
r
dans l'Eglise grecque jusqu'au XIe siècle1
I.
— Fondements théologiques
Introduction
La θεωρία de la patristique grecque, recueillie, continuée
et amplifiée par les Byzantins, ses héritiers directs et légi
times, est un monde à part, tôt fermé aux infiltrations du
dehors.
Monde où la vie enclose de l'esprit dort comme une
eau oubliée au fond d'un puits.
Sa doctrine de la contempla
tion que l'on ne peut dissocier de l'enseignement dogmatique
de l'Eglise-mère, forme un tout homogène.
Sur plus d'un point,
cette doctrine, platonicienne jusqu'en ses derniers rejetons,
chrétienne et orientale en sa racine même, se distingue de
l'Occident latin et reste toujours encore inconnue — ou
méconnue — de lui.
L'édifice tout entier repose sur la pierre angulaire d'une
connaissance double : de la théognosie apophatique ou connais
1) Le sujet de la présente étude, qui n'est qu'un essai de mise au point lui
même scindé en deux parties, a été doublement limité.
D'abord dans le temps.
Nous nous arrêtons au milieu du xie siècle avec S.
Syméon le Jeune, le plus grand
-mystique grec, et son disciple hagiographe, Nicétas Stéthatas, un des artisans de
la séparation des Eglises.
Ce dernier événement clôt dans l'Orient chrétien tout un
millénaire de pensée religieuse créatrice et d'expérience vécue.
Une nouvelle ère
s'ouvrira à Byzance au xive siècle avec le mouvement hésychaste du Mont-Athos,
qui soulève de gros problèmes, incomplètement résolus encore.
C'est à peine si
nous les effleurons en passant.
De même en ce qui concerne la doctrine de la grâce
déifiante dans les sacrements, ou la mystique rituelle de l'Église.
Seule nous
occupera ici la quête solitaire de l'âme, montant vers Dieu, sans jamais se détacher
de la théologie des Pères ni de l'ascèse traditionnelle.
Et ce n'est que de cette
théologie là qu'il sera question dans les pages, un peu rapides, qui suivent.
Dernière remarque : convaincu du caractère synthétique, et non syncrétiste
du christianisme originel, l'auteur n'a pas essayé d'effriter ce bloc erratique.
This content downloaded from 128.122.230.148 on Sun, 12 Mar 2017 19:07:59 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
b REVUE DE L HISTOIRE DES RELIGIONS
sanee de la nature divine, noyée dans la t
que la frange de son inaccessible Lumière ;
mystique ou connaissance de la nature hu
dans les profondeurs de sa destinée prem
déformations de son état présent, qu'il s'
avant de revivre pleinement et pour toujou
Dieu d'abord, Γαγνωοστος θέος, au-dessus
de la raison, absolument incognoscible et ind
sie, qui commence par élever une barrière infr
l'incréé et le créé, se trouve à la base de tout
chrétienne1.
Déjà Philon d'Alexandrie, qui
synthèse si personnelle de l'inspiration bi
physique hellène, et de la mystique orien
hautement le myslerium Iremetidum de ce D
prises de l'intelligence, parce qu'il dépasse l'
Il est άποιος, sans limites, sans qualité déte
étant infiniment riche....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'Église et la politique dans la théologie médiévale (philo)
- L’honneur du politique dans la philosophie grecque
- THÉORIE DE LA SCIENCE (LA) ou DOCTRINE DE LA SCIENCE, Johann Gottlieb Fichte (résumé & analyse)
- SYSTÈME DE L’ÉTHIQUE D’APRÈS LES PRINCIPES DE LA DOCTRINE DE LA SCIENCE, Johann Gottlieb Fichte
- Histoire d'une Grecque moDERNE de l'abbé Prévost (analyse détaillée)