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La divergence des opinions signifie-t-elle qu'il n'existe aucune vérité ?

Publié le 11/10/2011

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- Ou bien la vérité n'existe pas, et il est inutile de la chercher (scepticisme radical).

- Ou bien la vérité existe, mais ses critères sont si insaisissables qu'il est vain de chercher à l'identifier (agnosticisme, théorie de l'impossibilité de connaitre).

« mesure de toutes choseS»), chez Montaigne et Pascal («Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà»).

• Le choix des termes qui constituent l'énoncé est important, et il conviendra de les analyser avec précision (notamment.

«diver­ gence des opinions», «il n'existe», «aucune vérité»).

• La difficulté essentielle de la question tient surtout dans la diversité et l'ampleur des domaines qu'elle recouvre.

SUGGESTIONS POUR UNE INTRODUCTION (esquisse de rédaction).

Les philosophes sceptiques ne se sont pas privés de souligner l'extrême diversité des idées humaines, tant sur le plan de l'expli­ cation du monde que sur le plan des normes morales ou des pro­ jets politiques .

Constatant la fluctuation des principes explicatifs, Montaigne posait la question: pourquoi s'arrêter à ceux-ci plutôt qu'à d'autres? Pyrrhon, fondateur de l'Ancien Scepticisme, pro­ blématisait purement et simplement l'idée même de vérité.

Mais n'est-ce pas en raison d'une pétition de principe qui revient à mettre sur le même plan le domaine de l'opinion et celui de la vérité ? La diversité des opinions peut-elle légitimement être invoquée pour réfuter l'idée même de vérité ? QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION.

• Le scepticisme comporte deux aspects, que l'on peut formuler comme deux hypothèses, suivies de leurs conséquences : - Ou bien la vérité n'existe pas, et il est inutile de la chercher (scepticisme radical).

- Ou bien la vérité existe, mais ses critères sont si insaisis­ sables qu'il est vain de chercher à l'identifier (agnosticisme, théorie de l'impossibilité de connaitre).

• Une autre forme de relativisation de la vérité consiste non pas à la nier, mais à la solidariser d'un devenir ou d'une diversité effective qui la font éclater, la diversifient et la pluralisent.

Ce que l'on abandonne ainsi, c'est l'idée d'une vérité absolue, stable, immuable, solidaire de quelque essence éternelle échappant aux aléas de la temporalité et de la réalité sensible .

Le domaine de la vérité est alors rattaché au devenir humain, à la fluctuation incessante des « états» de l'homme, qui est acceptée comme telle au lieu d'être référée à autre chose qu'elle-même (une norme transcendante qui la dominerait).

On pourra citer ici, en. »

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