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LA DESCENDANCE EMPIRIQUE DE BACON

Publié le 03/04/2012

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bacon

Les idées simples. L'expérience nous donne immédiatement des idées simples , c'est-à-dire des représentations (idées ou images) de certaines qualités des objets. (Il faut bien se mettre dans le mouvement de ce vocabulaire : les philosophies empiristes, sensualistes et sceptiques du courant philosophique que nous étudions appellent idée « : la représentation, la conscience de quelque chose. Ce qui fait que, par la seule vertu de ce vocabulaire, les sensations d'objets extérieurs, les souvenirs et les idées morales comme le bien ou la justice ... sont des idées au même titre).

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« Il publia «Léviathan » 1650, • De cive » 1642, « De homine • 1658, • De corpore » 1661, etc ...

, il mourut en 1679.

- I - La nature humaine.

Sa psychologie, sa théorie de la con naissance et sa physique ont pour but commun de faire la théorie mécanique de la perception et de l'esprit.

1 - Du côté de la connaissance, tout vient de la sensation.

Hobbes donne nettement ce qui sera le dogme de tous les empiristes du XVIII• siècle : « La sensation est le principe de la connaissance des principes eux-mêmes, et la science est tout entière dérivée d'elle "· La connaissance rationnelle existe, mais elle consiste dans l'emploi de signes et dans l'art de les combiner ; ces signes sont les mots.

Nominaliste intégral, Hobbes pense qu' «un nom est une parole humaine arbitrairement imposée comme signe destiné à évoquer à son esprit une conception de la chose à laquelle il est imposé •· Grâce au langage et à lui seul, les mots de vérité, erreur, raisonne­ ment prennent un sens.

La vérité pour Hobbes n'est pas du tout une intuition de la « nature • d'un phénomène ou d'un objet mathéma­ tique (thèse que soutient Descartes), c'est le fait qu'on parle de la même chose avec deux ou plusieurs noms différents, c'est donc un simple accord de langage ; exemple : le triangle est une figure à trois côtés, veut dire non pas qu'il est de l' • essence » du triangle (Hobbes ne comprendrait pas ce terme d' « essence "• car pour lui il n'y a pas d' « essences ») d'avoir 3 côtés ; cela signifie que cette chose qui a 3 angles est identique à cette chose qui a 3 côtés.

Le raisonnement se fait tout entier sur le plan du langage, dans un calcul de mots pour ainsi dire, sans prétendre atteindre quelque chose d'au-delà de la sensation, car il n'y a rien d'autre que la sensation.

Qu'est-ce que cette « sensation " 1 - Elle est la traduction interne du mouvement qui se produit dans le cerveau sous l'excitation de l'objet matériel.

Les qualités sensibles : sons, odeurs, saveurs, couleurs, etc ...

ne sont que des modifications du sujet affecté et non pas des propriétés des choses.

Mémoire, association des idées, plaisir et douleur, sont à définir à partir de la sensation : mémoire, lorsque la sensation continue en l'absence de l'objet ; association, lorsque l'expérience établit une liaison entre deux sensations ; plaisir ou douleur, lorsque l'équilibre physiologique est favorisé ou empêché par les sensations.

2 - L'action vers l'objet n'est que mouvement centrifuge (comme disent aujourd'hui les psycho-physiologues) occasionné par la sensation : un mouvement part de la périphérie vers le centre, un autre mouvement part du centre vers la périphérie ; la sensation dans ce qu'elle a de psychologique est due à la lois à l'ébranlement du cerveau et au début de la réaction affective.

Ce mouvement vers l'objet, cette « tendance » (terme moderne) ou. »

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