La démocratie est-elle une menace pour la liberté de l'individu ?

Avec le Siècle des Lumières est venue la modernité qui a restreinte la place accordée à la religion. Ce phénomène a laissé place à une plus grande liberté chez l'individu qui s'est réapproprié le droit de choisir le sens qu'il voulait donner à sa vie. Les gens ont commencé à être de plus en plus informés, à s'exprimer sous différentes formes et à se réunir pour se battre et défendre diverses causes. Très vite, cette indépendance et cette confrontation face aux autorités ainsi qu'envers les objectivations religieuses ont fait naître en eux un sentiment de contrôle, de liberté. Mais s'agissait-il bien là d'une réelle liberté ? Sommes-nous libres? C'est-à-dire, sommes-nous maîtres de notre vie autant que nous le voulons, sommes-nous imperméables aux influences extérieures ou sommes-nous plutôt déterminés par celles-ci? Si l'on perçoit l'homme comme étant libre, c'est le croire maître de sa vie, responsable de ses actes et des conséquences qui s'en suivront et ce, peu importe son milieu, sa situation financière ou ses fréquentations. L'homme agit selon sa propre nature, ses propres lois et ce indépendamment des influences auxquelles il pourrait être exposé. Par contre, si au contraire on considère que l'homme est déterminé, cela veut dire qu'il est soumis à des contraintes, à des déterminismes. La volonté de l'homme ne serait alors pas libre mais plutôt infligée par la nature, la société, les médias, les discours biaisés, la religion, etc. Pour répondre à la question de liberté, nous explorerons deux courants philosophiques soit l'existentialisme et la psychanalyse.