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La démocratie athénienne

Publié le 03/01/2013

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La démocratie athénienne Faire faire une marge de 4 carreaux pour marquer les définitions Introduction Ce qui fédère la civilisation grecque antique, c'est le sentiment d'appartenir à une même communauté qui s'affirme au cours des luttes contre les barbares. Ils partagent aussi la même langue, les mêmes dieux, les mêmes jeux sportifs. Mais chaque cité (cité = 1 ville, + 1 campagne, + des bourgades, +1 population) constitue un Etat autonome. Etat : entité politique constituée d'un territoire délimité par des frontières, d'une population, et d'un pouvoir qui détient la souveraineté (autorité suprême, indépendante vis à vis des autres nations, et détentrice des pouvoirs sur le territoire national) et représente juridiquement (qui relève du droit, c'est à dire de la Loi) la nation, (la nation est un mot qui signifie soit la communauté humaine partageant le même territoire et la même unité historique, linguistique, culturelle et économique, soit une communauté politique distincte des individus qui la composent, et possédant la souveraineté) Parmi ces cités, Athènes ne se distinguait en rien : avec ses côtes très découpées, rendant la navigation difficile, son relief élevé (le pâmasse a 1400 m), son climat méditerranées où se succèdent des étés chauds et secs et de violentes pluies d'hiver, ses sols pauvres recouverts de maquis et peu propices à l'agriculture, ses plaines trop étroites, cette cité se semblait pas prédisposée à donner vie, à une époque barbare, au système politique de la démocratie. C'est au VIe s av JC qu'Athènes entre dans l'Histoire, mais sa destinée est courte et fragile puisqu'au IVe s, affaiblie par ses luttes internes et des guerres, est conquise par Philippe de Macédoine. I. L'évolution du système politique à Athènes Que signifie « politique « ? le mot politique concerne dans un Etat l'exercice des pouvoirs (qui les détient et sous quelle forme), et l'organisation des pouvoirs. Mais de quels pouvoirs s'agit-il ? Evidemment, on fait ici allusion au pouvoir de décider des lois, et de contraindre les autres à les suivre, (réflexion : Le pouvoir s'exerce toujours à l'encontre des autres. C'est toujours le pouvoir sur les autres. Celui qui a un pouvoir fort diminue donc forcément le pouvoir des autres, puisqu'il diminue leur pouvoir de décider) Athènes passe par plusieurs systèmes politiques : 1. La royauté Avant le VIIle s, la cité est soumise au pouvoir des rois qui ont réuni les bourgades de l'Attique. Roi : homme qui, par élection, (le mode d'élection des rois francs est l'acclamation) ou par hérédité (cas le + fréquent), exerce généralement à vie le pouvoir souverain. Réflexion : Comment est-on roi ? Au début, en tout cas, par la force. Le roi est celui qui est le plus fort, et a le plus de partisans. Sa force lui permet de s'attribuer le plus de terres. Les terres, qui représentent la richesse, sont conquises au début. Mais lorsqu'un roi est plus faible, alors d'autres essaient de lui ravir son pouvoir, pu du moins une partie de son pouvoir. Contraindre les autres, c'est exercer son pouvoir de décision par la force s'ils ne veulent pas obéir. (Actuellement, on parle de « la force publique «). Donc perdre sa force, c'est assurément perdre son pouvoir. Force et pouvoir sont liés. Au VIlle s, les rois athéniens perdent une partie de leur pouvoir, qui se trouve limité par un conseil aristocratique qui siège sur une colline, l'Aréopage, dont il tire son nom. Puis les aristocrates arrivent à évincer les rois. Si l'un seul de ces aristocrates prenait à son tour le pouvoir, seul, il deviendrait roi. Mais comme ils ont fait alliance sur le dos du roi, et qu'ils veulent tous le pouvoir, ils sont obligés de le partager. On change donc de système. 2. L'aristocratie Le roi est remplacé par 3 magistrats aristocrates élus pour un an, les archontes, surveillés eux-mêmes par le conseil aristocratique. Réflexion : pourquoi 3...

« Roi : homme qui, par élection, (le mode d’élection des rois francs est l’acclamation) ou par hérédité (cas le + fréquent), exerce généralement à vie le pouvoir souverain. Réflexion : Comment est-on roi ? Au début, en tout cas, par la force.

Le roi est celui qui est le plus fort, et a le plus de partisans.

Sa force lui permet de s'attribuer le plus de terres.

Les terres, qui représentent la richesse, sont conquises au début.

Mais lorsqu'un roi est plus faible, alors d'autres essaient de lui ravir son pouvoir, pu du moins une partie de son pouvoir.

Contraindre les autres, c'est exercer son pouvoir de décision par la force s'ils ne veulent pas obéir.

(Actuellement, on parle de « la force publique »).

Donc perdre sa force, c'est assurément perdre son pouvoir.

Force et pouvoir sont liés. Au VIlle s, les rois athéniens perdent une partie de leur pouvoir, qui se trouve limité par un conseil aristocratique qui siège sur une colline, l'Aréopage, dont il tire son nom.

Puis les aristocrates arrivent à évincer les rois.

Si l'un seul de ces aristocrates prenait à son tour le pouvoir, seul, il deviendrait roi.

Mais comme ils ont fait alliance sur le dos du roi, et qu'ils veulent tous le pouvoir, ils sont obligés de le partager.

On change donc de système.

2.

L'aristocratie Le roi est remplacé par 3 magistrats aristocrates élus pour un an, les archontes, surveillés eux-mêmes par le conseil aristocratique.

Réflexion : pourquoi 3 archontes ? L'aristocratie n'est pas unie, et les grandes familles se bagarrent.

La société est dominée par cette aristocratie guerrière qui tient tous les pouvoirs et les privilèges : le pouvoir politique (décision et application des lois), le pouvoir religieux par la possession des sacerdoces (les fonction de prêtres), le pouvoir judiciaire (la magistrature), mais aussi la possession de la majorité des terres.

Ce sont des éleveurs de chevaux, ce qui leur confère un grand pouvoir militaire, et de riches propriétaires qui prennent une partie des récoltes des paysans et les enrôlent dans leurs armées.

Aristocratie : gouvernement exercé par des nobles, catégorie sociale bénéficiant de privilèges (c'est à dire de droits que les autres n'ont pas). Sur le plan social et économique, la majeure partie de la population est dépendante d'eux, mais il existe aussi une catégorie de paysans libres, plus aisés, qui peuvent s'acheter la panoplie (cuirasse, bouclier, casque, jambières, javelot, épée), et servir comme hoplites , les paysans pauvres étant des fantassins légers (donc peu protégés). Dans cette société particulière, le pouvoir est quelquefois confisqué par un tyran, puis on en revient à l'aristocratie. Tyrannie : gouvernement autoritaire, spécifique à la Grèce antique Réflexion : soit le système se fige, soit il évolue.

Mais comment un système peut-il évoluer ? (soit la population se rebelle, et fait la révolution, soit les détenteurs du pouvoir le réforment eux-mêmes, volontairement).

(Et ce qu'il y a de remarquable, c'est qu'à Athènes apparaissent des réformateurs parmi les membres de cette. »

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