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La culture rend elle homme ?

Publié le 13/01/2013

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Gournier Julie Terminal STD2A La culture rend elle humaine ? Avant de définir si l'homme est humain par la culture, il est préférable de définir les termes de ''culture'' et ''humain''. L' ''humain'' possède des caractéristiques spécifiques de l'homme en tant que représentant de son espèce, il possède donc des caractéristiques naturelles dues à des besoins primitif mais aussi des caractéristiques culturelles dues à son environnement. De plus, il possède, contrairement aux animaux, un degré de sensibilité. La ''culture'', quant à elle, est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, propres à un groupe d'humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement par la parole, de génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne en grande partie les comportements individuels. De ces définitions, des caractéristiques de l'homme ressortent, comme les traditions ou la capacité de transmettre des savoirs faire par la parole... Ces caractéristiques sont-elles propres à l'homme ? Sont-elles naturelles ou culturelles ? Chaque peuple à sa propre culture, elle est variable selon les différentes sociétés mais semble arbitraire, sans raison essentielle d'être d'une telle manière plutôt que d'une autre ; elle ne peut s'expliquer scientifiquement contrairement à la nature. En effet, malgré qu'elle soit toute due de comportement naturel, c'est-à-dire universelle comme se nourrir, se protéger du froid ou se reproduire ; ils existent des règles définies de manières très différentes selon les peuples. La culture est donc définie préalablement par la nature mais se distincte de celle-ci par la variabilité des règles enseignées. Effectivement, ces règles (de vie, de politesse) sont apprises d'une éducation, elle s'oppose alors aux lois de la nature qui sont transmises par hérédité biologique, qui sont inn&eacu...
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« nature.

En effet, malgré qu’elle soit toute due de comportement naturel, c’est-à- dire universelle comme se nourrir, se protéger du froid ou se reproduire ; ils existent des règles définies de manières très différentes selon les peuples.

La culture est donc définie préalablement par la nature mais se distincte de celle-ci par la variabilité des règles enseignées.

Effectivement, ces règles (de vie, de politesse) sont apprises d’une éducation, elle s’oppose alors aux lois de la nature qui sont transmises par hérédité biologique, qui sont innées.

Par exemple, alors que se nourrir est un besoin essentiel à chaque homme, il existe différentes manières de manger.

Les Thaïlandais dinent au sol, en tailleur, sur des tapis, à l’aide de baguette ou de cuillère asiatique.

Ils ont leurs propres assiettes de riz mais se servent de l’accompagnement dans un grand plat commun.

Au contraire, les Français dinent à table avec comme couverts des fourchettes et des cuillères à soupe.

Leurs plats sont individuels et sont accompagnés généralement de pain.

Il n’y a pas de meilleure façon de se nourrir, ceci est culturel et appris, l’essentiel reste de manger.

La manière de manger peut aussi varier selon les religieux, fait culturel.

En effet, toutes sociétés ont des croyances différentes qui rythment leur quotidien.

Pour revenir sur le besoin de l’homme de se nourrir, on observe que dans la religion musulmane, il est interdit de manger du porc alors que, par exemple, dans la religion chrétienne, le jour de noël, on se doit de manger de la dinde.

Il n’y a pas de meilleure façon de se nourrir, ceci est culturel et appris, l’essentiel reste de manger.

De même, Magaret Mead observe une différence culturelle entre les Samoa et les peuples occidentaux.

Il semblerait que les Samoa sont un comportement féminin inversé, elle se montrerait guerrière et agressive tandis que les hommes s’occuperaient du foyer, tout en étant ‘’coquets’’.

On peut donc dire que les caractéristiques du féminin, masculins ne sont naturels, mais que c’est notre société qui les définit.

En acheté des poupées ou des cuisinières, plutôt que des voitures, aux petites filles, on les insiste donc plus à être des femmes au foyer plutôt que des mécaniciennes.

Simone de Beauvoir dit bien ‘’on ne née pas femme, on le devient’’, c’est un dressage précoce dû à notre culture.

De même, il existe des sociétés monogames et d’autres polygames.

Ce n’est pas contre nature, c’est une question de culture.

On peut donc dire que la culture est une seconde nature qui s’apprend et devient une habitude.

Claude Lévi-Strauss qui observe un phénomène culturel présent dans toutes nos sociétés mais qui diffère selon celle-ci : l’interdiction de l’inceste.. »

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