La culture dénature-t-Elle l'homme?
Publié le 16/08/2012
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l'homme est destiné à vivre en société et donc à se cultiver, il lui est impossible de vivre seul, en vivant éloigné de tous son unique issue est la folie ou la mort,l'hypothèse de nature humaine, ou l'homme pourrait vivre comme sauvage ne peut donc plus être envisageable.
Cela nous permet de dire que la vie en société et doncla culture sont essentiels pour l'homme.
De plus revenons à l'œuvre de Primo Levi, au lieu de dire que la sois disant nature humaine reprend le dessus dans dessituations extrêmes, ne serait-ce pas plutôt une nouvelle forme de culture qui modifie notre comportement.
En effet dans les camps les hommes sont soumis à unenouvelle forme de société, une société dominé par la règle du plus fort et la violence.
Les déportées deviennent donc imbibés de cette nouvelle manière de « vivre », etprennent donc de nouvelles habitudes.
Ainsi leur comportement n'est pas du à un instinct de puissance ou de destruction mais est une reproduction de la violence dumilieu culturel dans lequel ils évoluent.
Les camps sont donc de petites sociétés qui formatent l'homme avec de nouveaux principes.
Quand on pense que la seule loi,est la loi du plus fort on s'y réfère, c'est ce qui a poussée les déportées à agir de la sorte.
Mais lors de leur retour dans une société « normale », la culpabilité à duapparaître et les rongées toutes leur vie, car ils se sont aperçues des horreurs qu'ils ont commis, car la société leur a rappelé nos vrais règles, respect de l'autre parexemple...
C'est peut être l'une des raison qui a poussé tant de déporté à se suicider, comme Primo Levi ...
Ainsi, on ne peut en aucun cas référer les actes commis parles déportées, ou les horreurs commis par n'importe qu'elle autre personne comme des actes influencées par notre nature, car la violence a été acquise.
C'est la sociétéqui pousse l'homme à être violent, en effet l'homme civilisé parce qu'il raisonne, se confronte aux autres, ce qui va le pousser à développer de l'orgueil, et de l'envie etau final de la haine qui pousse à la véhémence.
C'est ce qu'explique Rousseau.
C'est actes sont dues, comme n'importe laquelle ne nos actions, à ce que nous avonsl'habitude de voir, d'entendre...
Si l'homme a donc comme ambition de s'élever au dessus des autres pour les dominer et apparaître comme exemple, cela est du àplusieurs siècles d'inégalités qui ont finit par corrompre l'homme.
On peut donc dire que l'homme n'a pas de réel nature, sa nature est forgé par sa culture, par lasociété dans laquelle il vit.
C'est donc notre milieu de vie qui influe sur nos réflexes.Nietzsche présuppose que l'homme à des réflexes, des automatismes ce qui permettraient de dire que l'on a des instincts et donc une nature, cependant, cesautomatismes n'auraient-ils pas plutôt une origine culturelle ? Alain dit que l'instinct correspond à un ensemble de tendances ou dispositions naturelles donc innées,qui déterminent l'être vivant à toujours réagir de la même manière face à certains événements.
L'animal, lui face à un danger va toujours fuir ; face à une proie, vatoujours la pourchasser; et les oiseaux migrent toujours lors des variations climatiques...
Donc, les animaux peuvent être considérés comme ayant des instincts quidéterminent leur nature.
Cependant l'homme, lui, selon les événements peut réagir différemment.
Face à quelqu'un qui l'agresse, il peut s'enfuir, se battre, pardonner,il n'a pas un comportement prévisible, on peut donc dire qu'il est autonome car il peut discuter avec lui même.
En effet l'homme à une raison.
Cette raison va lepousser à réfléchir consciemment ou inconsciemment.
Ce qui explique qu'on réagit tous aux événements de manières imprévisibles.
Les jeunesses Hitlériennes,apprennent à obéir sans poser de question, crée des robots, des hommes ayant toujours du obéir sans poser de question, cela entraîne donc lors de chaque ordre uneobéissance assurée, qui va les conduire à accomplir des actes atroces mais qui leur semble légitime car ils ont « juste » obéis et mis en exécutions les ordres reçus.
Aucontraire quelqu'un qui a eu l'habitude étant enfant de se poser des questions sur les ordres qu'on lui donne, à réfléchir sur ses actes, va pouvoir plus tard, se remettreen question et réfléchir sur ses réactions ; il va donc analyser ce qu'on va lui dire pour réagir de la meilleure des manières.
C'est donc le résultat de nos expériencesvécues, qui nous pousse à réagir de tel ou tel manière selon les situations.
La culture est donc l'origine de nos réactions.
Pour les automatismes dont parle Nietzscheen faisant référence à l'homme, Freud dit que leurs sens est issu de nos expériences passées qu'on a refoulées.
C'est à dire que nos automatismes sont déterminées parce que l'on a vécu (vu, entendu...), et donc on ne peut pas parler de nature humaine, mais que la culture forme chacun de nous, consciemment ou inconsciemment.Ces acquisitions inconscientes sont donc à l'origine de nos habitudes de nos réflexes, qui lorsque l'homme est, par exemple, face à une émotion ou un désir démesuré,ne pouvant pas réfléchir rationnellement à sa réaction, va réagir de façon automatique, mais un automatisme déterminé par ce qu'il a subit auparavant dans sa vie !L'hypothèse d'un instinct est donc écarté, la culture ne modifie pas nos automatismes elle les crées.
Ainsi, l'homme peut agir de manière automatique, mais on ne peutpas parler d'instinct, car ces automatismes ont une origine culturelles au contraire de l'animal qui lui a des automatismes innées.
L'homme n'a pas de réel nature, maisc'est la culture qui le détermine.
Cette culture est donc non négligeable pour permettre à l'homme de gagner en indépendance.La culture va permettre à l'homme de se rapprocher de la liberté.
Revenons sur l'école, certes celle-ci nous oblige à apprendre des choses par cœur, mais par exemple,les maths vont enseigner l'art de raisonner méthodiquement, vont nous pousser à réfléchir rationnellement.
Chacune des disciplines va nous obligerr à réfléchir etdonc à gagner en liberté.
En effet, dans des régimes totalitaires on supprime l'histoire car celle-ci pourrait entraîner révolte en montrant comment des peuples sontparvenus à disloquer une dictature.
Nous enseigner la réflexion permet aussi d'éviter la manipulation, quelqu'un à qui on n'a jamais appris à réfléchir, va toujoursexécuter les ordres sans se poser de question comme Rudolph Hoes qui mettait à exécution n'importe quel action inhumaine qu'on lui ordonnait d'accomplir.
Unmanipulateur va jouer sur les sentiments des autres, un homme qui n'a jamais appris à contrôler ses passions va se laisser dépasser et donc manipuler, tandis que celuiqui aura appris à raisonner va réussir à dominer ses passions et par cela éviter la soumission.
Dans ce sens la culture va permettre d'accéder à la liberté.
L'école vaaussi enseigner des méthodes pour permettre à chacun de se perfectionner.
Au contraire de l'animal qui a pour seul but de survivre, l'homme lui est voué à s'amélioreret faire en sorte de faciliter sa vie et que celle-ci lui procure de plus en plus de bonheur, la culture va lui permettre de se perfectionner plus facilement, celle-cicontribue donc une foie de plus à rapprocher l'homme de ses buts naturels.
Un homme sans culture renvoie à l'image de l'homme sauvage qui n'a pas une vie digne,une vie enviable et qui ne sait pas raisonner .
La culture apprend à douté, à se remettre en question, ce qui permet à l'homme de mieux se connaître, en apprenant àmieux se connaître il accède à une plus grande liberté d'après Freud, car l'homme libre serait celui qui parvient à se connaître parfaitement.
De plus, l'homme sedéfinit comme un être destiné à dialoguer avec lui même, à résister à ses premiers penchants et à être autonome, et il pourra réaliser cela seulement si il choisit de secultiver.
Mais pour parvenir à ce but c'est un travail de tous les jours qu'il doit mettre en place.
Freud prône la psychanalyse pour apprendre à mieux nous connaîtreet donc à gagner en liberté.
Alain dit aussi que l'inconscient n'est pas une fatalité, à partir du moment ou le doute méthodique se réveille en nous, on peut accéder ausavoir.
Et plus important encore l'autonomie.
Le doute va révélé en nous différentes alternatives selon la situation, on va pouvoir donc en réfléchissant faire le bonchoix, et ainsi gagner en autonomie.
Un homme cultivé dans ce sens, l'homme qui parviendra à se poser les bonnes questions, et à réfléchir avant va jour après jourgagner en liberté ! La liberté n'est-elle pas la destinée par excellence de l'homme ? Ainsi par la culture l'homme atteint son but, l'indépendance, et donc cette culturelà, ne le dénature pas.Ainsi, on ne peut pas dire que l'homme à une nature, c'est toute la culture auquel il est confronté qui forme sa nature, on ne naît pas violent on devient violent, on n'apas d'automatismes équivalents, la culture foncent en nous des réflexes différents.
La culture ne dénature pas l'homme certes, mais peut le rendre mauvais.
C'est pourcela qu'il doit obligatoirement être éduquer et épauler tout au long de son enfance pour acquérir les bons réflexes, car les hommes sauvages ou dresser sont incapablesde vivre dignement.
L'homme est destiné à être libre, mais il pourra i parvenir que s'il accepte d'apprendre à raisonner et à se remettre en question car c'est le seulchemin pour atteindre l'indépendance : la connaissance de soi.
Pour Nietzsche, nous sommes soumis à notre instinct de puissance qui serait notre nature même, mais il me paraît plus acceptable la pensée de Rousseau, quiexplique que nous ne naissons pas méchant, nous le devenons, en effet c'est la société, et notre capacité à raisonner, et à nous comparer aux autres, qui crée cetterivalité et ce besoin de supériorité.
On ne peut donc pas dire que l'homme a une nature ou des instincts ; car nous sommes forgés par la culture.
Cependant, même sila culture apportée par la société est donc loin de valoriser l'homme, elle entraîne la violence, à développer un trop grand amour propre, en effet celle-ci soumise à dessiècles d'inégalités nous guide trop souvent dans de mauvaise direction ; mais une autre part de la culture nous est indispensable pour atteindre ce à quoi noussommes destinés : la liberté.
En effet les règles morales ou les lois sont de bonnes règles de vie qui permettent de tenter de nous contrôler et de nous apprendre àréfléchir.
Cela est complété par l'enseignement qui va apprendre à l'homme à mieux raisonner.
L'homme pourra donc atteindre, grâce à la réflexion, la liberté mais sicelui-ci accepte de se cultiver, car seule l'apprentissage et le travail de tous les jours peuvent lui permettre de devenir un homme accompli.
La culture ne dénaturedonc pas l'homme, c'est elle qui le forge, en bien ou en mal, c'est pour cela qu'il faut savoir distinguer ce qu'elle peut nous apporté de négatif ou de positif enraisonnant pour pouvoir faire les bon choix et atteindre notre but, la liberté.Mais pourra t-on un jour se détacher totalement de notre amour propre et notre besoin de puissance crée par des siècles d'inégalités dans nos sociétés pour devenir deshommes parfaitement libre ?.
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