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La culture a-t-elle corrompu l'homme?

Publié le 20/11/2012

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culture
Tout d’abord, la culture, en anthropologie, désigne l’ensemble des croyances, connaissances, rites et comportements d’une société donnée c’est ce qui participe à faire de nous des êtres civilisés, il se différencie de la nature, c’est-à-dire tout ce qui existe indépendamment de l’homme ou qui n’a pas était modifié par ce dernier. Car en effet, l’homme est le plus évolué des êtres vivants appartenant à la famille des hominidés et à l’espèce Homo sapiens. Traditionnellement défini comme « animal doué de raison «, l’homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique «. Ce serait en effet pour qu’il puisse s’entendre avec ses semblables sur le bon, l’utile et le juste que la nature l’aurait pourvu du langage. On parlera ici de corruption car corrompre est le fait d’altérer, de pervertir ce qui est juste, pur et honnête. En effet, à travers cette dissertation nous chercherons à savoir si la culture a-t-elle ou non corrompu l’home. Pour cela, nous verrons dans un premier temps que la culture corrompt la nature des hommes et pour finir nous verrons que la culture ...
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« perversion de l'humain par la société dans le "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes".

Rousseau montre dans ce texte - qui se veut une réflexion philosophique et pas une enquête archéologique ou ethnologique - que l'humain est bon par nature, et corrompu par la culture.

L'homme naturel vit seul, sans pensée ni langage.

Parfaitement libre, il est mu par un instinct de conservation et se satisfait de ce qui lui permet de subsister.

Toutefois, il a eu la capacité de se perfectionner, c'est-à-dire de s'adapter à son environnement.

Or, voici que les conditions changent et que l'homme rencontre d'autres humains et se trouve contraint, pour survivre, de s'allier à eux.

De là naissent les besoins de communiquer et d'être reconnu, qui entraînent la création du langage, de l'agriculture et de l'industrie, des arts, de la morale...

La nature est ce qui est propre à l'homme, ainsi la culture éloigne l'homme de sa nature, il le corrompt.

Des désirs naturels et nécessaires l'homme vient à être attiré vers des désirs  ni naturels, ni nécessaires, comme le souligne Epicure. Elle corrompt l'homme en le rendant pire que ce qu'il est dans la nature sous des apparences civilisés.    Cependant, comme évoqué précédemment l'homme est donc un être perfectible.

En effet, en travaillant l'homme produit lui-même ses conditions d'existence et développe des facultés nouvelles.

Il n'a donc pas de nature déterminée à l'avance.

Si c'était le cas, l'homme serait comme l'animal c'est-à-dire qu'il serait dans l'incapacité de progresser.

Un animal est toute sa vie ce qu'il est à la naissance, il développe des caractéristiques déjà présentes à la naissance ou acquises grâce au mimétisme dans les premiers âges de son existence.

Or, l'individu humain évolue tout le temps, il peut même changer du tout au tout.

On parle d'histoire de l'homme alors qu'on ne mentionne qu'une évolution des espèces animales.

L'homme n'est donc pas corrompu par la culture puisqu'il n'a pas de nature.

Il est ce qu'il fait, ou plutôt, il se fait, dans une certaine mesure, sa propre création comme il est le produit de son époque et de la société.

Malgré cela, il est possible de concilier nature et culture en l'homme en disant que, si nature il y a, elle le prédispose à la culture. Autrement dit, l'homme est naturellement voué à la culture.

Par exemple, la plasticité de son cerveau le prédisposent à recevoir l'éducation qu'on va lui donner.

Paradoxalement en apparence, sa culture est comme un milieu naturel pour lui.

C'est pourquoi il est nécessaire qu'il soit baigné dès sa naissance dans un bain de culture sinon il ne pourrait pas survivre.

On sait que les rares cas d'enfants sauvages ont montré que ces. »

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