LA CRISE DE LA DETTE

« l’éloge d’une issue réalisable.

En bref, d’autres solutions que la politique d’austérité ! On parle d’inflation, une hausse des prix influerait sur la croissance des entreprises et de l’état, favorisant du même coup le travail.

A condition bien entendu, que les salaires soient indexés sur l’inflation ! Ou encore la BCE ou un fond monétaire pourrait prêter directement aux pays en grande difficulté, avec un taux directeur bien plus bas que les taux des prêts jusqu’à présent consentis aux états ! Ou bien, le refinancement des états par leur propre Banque Centrale Nationale, des emprunts sans intérêt, en somme ! Une fiscalité commune, une dette commune à des taux faibles puisque l’Europe se veut si solidaire ! Certains pays de la zone euro envisageraient une sortie de l’euro pour retrouver une monnaie nationale, mais cela semble difficile et compromettrait le remboursement de leur dette.

En effet, cette régression augmenterait considérablement les taux d’intérêt sur les sommes dues, l’euro est à un trop haut niveau. La crise de la dette ou plutôt « crise des dettes » du 21e siècle est l’inéluctable engendrement de la libération des marchés dès les années 60 et la mondialisation financière qui a permis aux systèmes bancaires de revendre de manière plus que douteuses et déplorable et en toute légalité des actifs à risque, remixer à d’autres actifs par les acteurs financiers et revendus à des banques incrédules ! Ce phénomène de crise n’est pas nouveau, nous vivons un éternel retour à la crise financière.

Mais la difficulté est toujours de trouver les bons moyens d’en sortir. La solution est au bout du tunnel, mais il semblerait que la période de détresse soit encore bien longue et qu’elle dure encore biens des anné. »