La conscience morale n'est elle qu'une forme d'angoisse ?

« Kant. DissertationSujet : la conscience morale n'est elle qu'une forme d'angoisseLa conscience morale, connaissance du bien et du mal intègre la notion de devoir et nous ramène à nos devoirs.

Onse demande si la conscience morale n'est qu'une forme d'angoisse.

L'angoisse étant un sentiment de crainte.

Dansun premier temps nous verrons que la conscience morale est une forme d'angoisse tout d'abord face a la liberté,puis face au néant et enfin face a la responsabilité mais excepté le faite qu'elle soi une forme d'angoisse elle permetune nouvelle forme de liberté, un accès a la dignité et pour finir elle est une expression de la raison pratique. La morale nécessite la liberté car la morale vient du fait qu'on est libre.

Par conséquent une moralité sans liberté estune moralité qui se nie elle-même.

Pour Rousseau la conscience morale est un ''instinct'' qui ne nous conduit pasaveuglement mais est au contraire le signe de la liberté.

Il dit aussi que la domination de la force annule tous lesressorts de l'action morale.

Ainsi lorsqu'on est libre on ne se contrôle pas.C'est le cas d'une personne qui gouverne un pays si il ne croit pas en dieu n'a personne pour le diriger et lui dire cequi est bon ou pas de faire ainsi si il lui vient a l'esprit de tuer quelqu'un.

Par conséquent si la conscience moralenécessite la liberté, elle est une forme d'angoisse.L'angoisse n'a par définition aucun objet si ce n'est le rien ou le néant selon Sartres.

Mais lorsqu'il s'agit d'angoissevécue par la conscience morale ce néant peut se transformer en plusieurs choses comme l'origine de la morale etnous même.

On ne connait pas l'origine des règles de la morales ni leur raison d'être.

On est donc angoisser face aunéant de cet inconnu.

De plus lorsqu'il s'agit de nous même la morale stoppe la liberté d'agir et on ressent unsentiment de gène qui nous pousse à hésiter.Ainsi la morale nous apparait involontaire car elle réduit le champ de liberté volontaire .Pour Freud la morale n'estrien que l'intériorisation par l'homme de l'autorité .C'est le ''surmoi'' qui exerce une fonction de censure en retournantl'agressivité de l'individu contre lui-même.

En effet lorsqu'un individu veut effectuer un vol sa conscience morale vale pousser à réfléchir et a peut être ne pas le faire.

La encore elle est une forme d'angoisse car elle va mettrel'individu dans une situation complexe ou il ne sait pas quoi faire et cela va procurer en lui de l'angoisse.La responsabilité est l'attention portée aux conséquences des actions qu'on effectue donc elle anticipe, imagine,conçoit et compare.

Elle pense a l'avenir elle a plutôt un regard porté vers l'avant.

Ainsi nous devons assumer lesconséquences de ses actes.

En effet c'est à nous de choisir si l'on veut être responsable ou pas a travers les actesqu'on effectue donc cela procure un sentiment d'angoisse car à chaque initiative que l'on prend on doit se projetervers l'avenir.

La conscience morale face à la responsabilité est donc une forme d'angoisse. Cependant si cette responsabilité et cette liberté sont respectées.

La conscience morale peut donner naissance aune autre forme de liberté, permet un accès a la dignité et n'est plus seulement une forme d'angoisse mais uneexpression de la raison pratique. Tout d'abord si l'on se contraint à respecter la liberté dont nous avons parlé précédemment cela conditionne unaccès à une nouvelle liberté.

En effet lorsqu'on nous interdit ou même lorsqu'on s'interdit de nous même c'est-à-direqu'on s'auto responsabilise par exemple de manger un aliment qui pourrait nous faire du mal certes on se prive maisc'est pour notre bien.

Mais encore l'invention des relations d'échange entre différents groupes culturels etlinguistiques.

Au départ c'est peut être difficile de se mélanger a d'autre personne qui nous pas les mêmes habitudeset les mêmes langues que nous mais finalement ces groupes servent à créer des liens et a se cultiver mutuellement.Le sujet passe donc d'une liberté naturelle , sauvage pouvant aller jusqu'à la destruction a une liberté de culture ,ordonnée plus puissante et destinée a fonder d'autres réalités sociales.En même temps que la conscience morale permet une nouvelle liberté, elle permet aussi un accès possible à ladignité.

Ainsi la dignité est un concept de la morale car il vise le noyau universel de l'être humain.

Lorsqu'on fait desefforts sur soi même comme par exemple de ne pas voler on a franchi une étape et donc l'effort nous rend ''dignes''d'être heureux.

En effet en étant responsables, l'homme devient méritant de ses actions donc digne.Enfin Kant poursuit les réflexions de Rousseau auxquels il a porte un grand intérêt mais s'en sépare radicalement .Eneffet si pour Rousseau la conscience morale est un sentiment pour Kant elle est '' une expression de la raisonpratique ''.

Certes elle se manifeste par un sentiment qui est le respect.

Mais ce sentiment est tout à fait différentde ceux qui font naître le désir car, tout au contraire, il dévoile la soumission de l'homme à la loi morale, soumissionqui est aussi sa liberté car elle témoigne de l'exercice parfait de la raison pratique.

De plus pour Kant l'homme est unêtre fini il pourrait être détourne de la loi morale à tout moment.

La loi morale a pour Kant une valeur absolue c'est-à-dire que contrairement a Rousseau il considère la conscience morale comme universelle indépendantes desvariations des conditions de vie. Nous avons vu que la conscience morale pouvait être une forme d'angoisse face a la liberté a la responsabilité et aunéant mais pas seulement la conscience morale est aussi un accès a une nouvelle liberté et une dignité si lescontraintes de la liberté et la responsabilité étaient respectées mais aussi une expression de la raison pratique selonKant. Sujet désiré en échange : l'oeuvre d'art nous invite-t-elle a nous évader du monde ou a mieux le regarder. »