La conscience me console-t-elle de l'existence ?
Publié le 27/02/2008
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Dans la sphère de l'esthétique, l'homme
refusait de choisir, car tout choix lui semblait mutilant et fait au nom de
quelque valeur impensable. Dans l'éthique, le problème du choix se trouve posé,
non pas un choix qui consisterait à opter pour le Bien ou pour le Mal, mais un
choix qui consiste à opter entre le refus. Aussi, on peut parler de véritable
prise de conscience dans un stade à un autre, qui aboutira à la religion
chrétienne, seule et véritable réconfort dans un monde sans secours. La
conscience qu'on peut identifier au stade éthique ne peut suffire à consoler
l'homme qui ne trouvera véritablement qu'en Dieu. Ainsi, l'étroitesse de
l'existence est la condition même de l'ouverture vers la Transcendance ; notre
angoisse tient à notre finitude qui se confronte avec ce qui l'englobe.
2) Rien ne peut réparer la misère de l'existence.
L'expérience de l'angoisse commence par cette stupeur qui saisit saint Augustin
lorsqu'il prend conscience qu'il est pour lui-même une grande question et non un
ensemble de solutions qu'il n'aurait qu'à assumer en les faisant siennes. C'est
pourquoi il écrit : « Je ne puis concevoir intégralement ce que je suis.
L'esprit est donc trop étroit pour se contenir lui-même ? [.
Liens utiles
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