La conscience - L'attention. Le problème de l'inconscient
Publié le 22/02/2012
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«
On comprend, dès lors, que Descartes découvre dans le doute
même toute la pensée, à laquelle il accorde une valeur substantielle,
celle
dme dont il affirme qu'die est plus facile à connaître que le corps,
puisqu'elle se livre comme conscience.
Dans une célèbre démarche,
il explore sa propre situation en un mouvement unique.
Il se propose
de
faire labie r~1se et de douter de toul.
Or, ce faisant, il ne peut douter
qu'il doute ! Telle est la conscience : elle apparaît comme ce qui
résiste nbsolument au doute, et I.e seul fondement de toute connais
snnce.
En effet, la pensée non seulement s'affirme elle-même e.ristante
par ln conscience, mais encore se conçoit essenlielle.
Le sujet est alors
ce qui se pense soi-même et, dans ce rapport de soi à soi (ou cons
cience), s'affirme responsable el libre de façon universelle.
On aperçoit les conséquences considérables de celte façon de phi
losopher.
La conscience de soi met Descartes en position de fonder la
vnleur sur une affit·mulion dont la portée se situe inunédintement sur
le plan métaphysique.
Aussi y a-t-il, si l'on peut dire, .une descendance
de Descartes, toute une suite de philosophr.'l pour le.'lquel.'l pt•mu=e el
con..
»
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