LA CONSCIENCE: La conscience de soi est-elle le propre de l'homme ?
Publié le 23/10/2016
Extrait du document


«
Comment expliquer ce comportement ? Pour Povinelli, les singes s'adressent à ceux dont ils voient
la face ou le ventre.
Les chimpanzés sont des individus bilatéralisés comme l'Homme.
Les singes ne
comprennent pas la relation qui existe entre la vision et les connaissances que l'on en tire.
bernardpitou.info
La conclusion de Povinelli c'est que les chimpanzés n'ont jamais conscience des pensées ou des
intentions de leurs congénères et encore moins de leur propre pensée.
Car pour penser il faut être le
spectateur de sa propre existence, ne plus considérer le monde comme un ensemble de stimuli.
Il
faut se poser en sujet face à l'objectivité du monde, cet acte de se poser comme sujet c'est ce qui
définie la conscience de soi, c’est-à-dire nous sommes à la foi sujet et objet pour nous-même.
Et
c'est le miroir qui va nous donner l'unité du corps propre que l'on peut pas détacher de soi ce que
l'on est.
Il faut un développement psychomoteur pour que l'enfant prenne conscience que son corps
lui appartient.
L'être humain a un corps alors que l'animal est un corps.
Pour qu'il y ait conscience
de soi il faut qu'il y ait une distance ou une fêlure de soi à soi, c’est-à-dire que le passage de soi à
soi est marqué par un saut qualitatif, une rupture appelée « l'étonnement » ou « l'émerveillement »
par Aristote.
L'Homme est le seul animal qui s'étonne et s'émerveille d'exister.
À partir de cet
étonnement il s'interroge sur qui il est.
Il ne peut pas se satisfaire des simples réponses biologiques
ou scientifiques.
Cette béance/faille au cœur de l'être, l'Homme essaie de la combler par les mythes,
les religions, les croyance et aussi par la recherche scientifique.
Cette faille crée un désir insatiable.
Les animaux que nous connaissons n'ont pas cette soif de connaissances, leurs désirs et
préoccupations sont bornés.
Arthur Schopenhauer dans sa nouvelle édition de 1861 Le monde comme Volonté et comme
présentation .
L'Homme est un animal métaphysique, c’est-à-dire que son désir le porte au-delà de
l'expérience, il ne peut se contenter de ce que la nature lui donne.
Il appartient à son essence de
transformer son environnement.
Contrairement aux autres animaux mus par l'instinct de
conservation, l'Homme peut désirer la mort (=le non-être) pour mettre fin à cette souffrance
métaphysique.
Parce que ce non-être il le trouve en lui..
»
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