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La conscience et l'inconscient

Publié le 25/10/2017

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SCHULZ Lisa TL2 Dissertation de philosophie Sujet: << Que vaut l'excuse "je ne sais pas ce qui m'a pris, je n'étais plus moi-même"?>> Aujourd'hui de plus en plus de moyens différents sont utilisés dans le but de se contrôler, d'apprendre à gérer nos émotions, nos pensées. Des pratiques comme la méditation, la sophrologie ou le reiki encadrées par des professionnels nous enseignent à canaliser nos pensées et nos émotions et à les rendre plus dociles de façon à ce que nous puissions les restreindre en cas de perte de contrôle. Cependant, la plupart des gens aujourd'hui ne voient pas et ne cherchent pas à comprendre l'importance du contrôle de soi et ne savent pas même s'il est possible de se dominer ou non. Nous voyons dès lors que la réponse au problème <<Sommes-nous nous-mêmes capable de nous contrôler en permanence ou est-ce que nos émotions fortes prendraient le dessus sur notre raison?>> dépend de la définition que nous donnons à "nous-mêmes". Si "nous-mêmes" signifie que je suis une activité de pensée alors je suis une conscience qui sait se dompter, s'observer et se juger. Mais si "nous-mêmes" signifie que je suis un domaine de pensée qui échappe à la conscience, un automatisme machinal du corps alors je suis mon inconscient. Un autre problème apparaît cependant : le sujet suggère que nous ne serions pas en mesure de nous maîtriser au quotidien. Or cette excuse est-elle valable au yeux de la loi? Selon la situation, nous serions toujours nous-mêmes. Dans un premier temps, nous verrons comment je suis capable de me contrôler si je suis une conscience qui pense, qui est apte à s'examiner, se regarder et à s'évaluer. Puis nous envisagerons que notre identité peut également être une partie inconnue, inexplorée et possiblement inexplorable de façon complète de nous-mêmes. Enfin, nous nous demanderons si cette excuse est valable vis-à-vis de la loi. * * * Si "nous-mêmes" signifie que je suis une conscience, je suis capable de percevoir ma propre existence et celle du monde qui m'entoure et je suis à même de procéder à un jugement de valeurs de mes propres actes. En effet, la conscience est subjective : comme notre conscience n’est rien qu’à nous, nos pensées, idées, croyances nous appartiennent et sont donc purement subjectives. Notre perception du monde est propre à notre vécu. En d’autres termes, notre conscience est ce qui nous permet d’être lucide sur le moment présent, en ayant une idée claire de la situation dans laquelle on se trouve. Par exemple : j’ai conscience que je suis assis sur une chaise plus ou moins confortable, en lisant un livre de philosophie sur la conscience. Je sais que c’est moi et seulement moi qui vit ce moment. Elle nous définit, certes, mais surtout, elle pense... D'ailleurs, Descartes dans les Méditations métaphysiques expose sa théorie du <<Doute méthodique>> qui permet de distinguer le vrai du faux, il va douter de tout pour trouver une vérité indubitable. Il ét...
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« D'ailleurs, Descartes dans les Méditations métaphysiques expose sa théorie du qui permet de distinguer le vrai du faux, il va douter de tout pour trouver une vérité indubitable.

Il établit alors une règle : "si je ne suis pas assuré que c'est vrai alors je rejette tout ce qui est faux".

Il va donc rejeter les connaissances par ouï-dire tel que les médias et les connaissances par expérience sensible.

Le doute méthodique se base sur trois arguments.

Le premier est l'argument des sens trompeurs, je rejette les connaissances qu'apportent mes sens.

Le deuxième argument est celui du rêve, je rejette donc tout ce qui est matériel comme les autres, le monde, mon corps.

Et le dernier est l'argument du Malin-Génie, un dieu trompeur qui cherche à me leurrer et me fourvoyer.

Si le Malin-Génie me trompe, il me fait croire que j'existe alors il me fait croire que je pense des pensées qui ne sont pas les miennes.

Cependant qui pense qu'un Malin-Génie me trompe, c'est moi et tant que je pense je suis.

Quand je doute que j'existe je pense donc je suis le centre d'activité de la pensée et on ne peut cesser de penser.

Descartes fait l'expérience de sa pensée et c'est celle-ci qui lui sert de preuve.

Il ne peut douter qu'il pense donc il est, il est sa pensée. Le terme de "conscience" est inventé en 1700 par Locke pour parler du sentiment d'être soi. La conscience est un savoir qui accompagne chacune de mes pensées mais aussi moi qui suis en train de penser cette pensée, c'est une présence immédiate de soi à soi.

Descartes dit .

Nous pouvons donc faire une distinction entre deux types de consciences, la conscience réfléchie et irréfléchie.

Tout d'abord la conscience irréfléchie signifie que l'attention est porté sur autre chose que moi, par exemple si je regarde un film je me concentre sur ce dernier.

La conscience réfléchie quant à elle, expose que l'attention est porté sur soi, le penseur ou la pensée. Pour se connaître soi-même nous devons passer par la conscience réfléchie qui nous permet de nous voir nous-mêmes, nous juger nous-mêmes or beaucoup d'hommes préfèrent être en conscience irréfléchie car ils n'aiment pas cet œil critique que peut avoir la conscience réfléchie.

Par conséquent, nous pouvons en conclure que si je suis une conscience, je suis parfaitement capable de me contrôler peu importe le contexte dans lequel je me trouve. Néanmoins, la conscience ne nous définit par complètement, d'autres facteurs entrent en jeu comme la personnalité, le corps et d'autres encore inexplorés. * * * Si "nous-mêmes" signifie être une conscience alors je suis également mon inconscient, cette partie de moi qui échappe à ma conscience, qui m'est inconnu mais qui est pourtant bien moi.

C'est un côté inexploré de moi mais néanmoins exploité.

Dans la première partie, nous avons dit que lorsque l'on est, on pense et quand je pense, je réfléchis donc est-ce que la réflexion est notre identité? Par exemple quand je suis très en colère, je ne réfléchis plus et je me focalise sur la situation, la personne qui a fait surgir cette émotion voire seulement l'émotion déclenchée.

Cela traduit donc que notre réflexion est notre identité.

Cependant lorsque je suis en colère je suis tout de même moi car c'est moi-même et personne d'autre à ce moment et cet endroit précis qui suis en colère.

Notre identité ne se réduit pas à la réflexion mais suppose un soi inconscient, qui est infini.

Même lorsque j'examine mes pensées, mes intensions, je ne peux pas savoir de façon claire et distincte ce qui m'a poussé à agir.

La vie intérieure est souvent trop complexe, il existe trop de sentiments opposés, ambigües pour savoir avec clarté ce qu'il s'y passe.

"Je suis l'ensemble de mes actions" c'est ce que nous démontre Jean Paul Sartre dans Huis Clos , l'introspection est un échec.. »

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